







nexus4 a écrit:Sujets fusionnés.



edgarmint a écrit:










edgarmint a écrit:Mon épouse qui l’a lu ce matin me disais qu’elle a régulièrement songé aux parents de l’autrice, ont-ils lu ça ? De songer de mon côté qu’il était tout à fait heureux que mes enfants ne s’adonnent pas à la pratique de la bande dessinée…
D’écriture sur soi, oui, mais aussi sur sa sœur jumelle, ses parents et ses trois autres frères et sœurs qui vont et viennent au fil des pages. Quand la plupart des auteurs et autrices de bande dessinée férus d’autobiographie proposent à leurs proches de relire en amont leur story-board, la diariste refuse catégoriquement de montrer son travail avant parution aux membres de sa famille. « Je ne les préviens même pas quand sort un album. Si je devais leur faire relire mes planches, ils refuseraient que ce soit publié. Je ne veux pas que mon récit soit édulcoré, il doit rester puissant », revendique l’artiste au patronyme à rallonge (dû à un « ancêtre, nommé Dupré, qui possédait une tour dans son jardin »).
Sa mère – femme au foyer soumise, et seul personnage à être affublé d’un appendice nasal, en forme de bec (que ni sa fille ni sa psychanalyse ne savent expliquer) – a lu ses albums, mais Florence refuse tout dialogue avec elle à ce sujet. Et son père, au tempérament impulsif ? « Je ne sais pas s’il les a lus. » Et Bénédicte, cet autre soi-même, aujourd’hui consultante en communication, qu’en pense-t-elle ? « L’intensité de notre relation, qui a commencé in utero, est telle qu’on n’a pas besoin de se parler pour se comprendre. » L’autrice a conscience de la « violence à double niveau » de sa démarche : « Non seulement je ne demande pas d’autorisation mais je réduis à une forme de bonhomme des êtres humains qui, par définition, se pensent infinis, sans limites. »




Née dans une famille bourgeoise, Florence n'a jamais connu le froid ni la faim. Enfant, l'argent lui paraissait une idée lointaine, presque exotique : elle se passionnait pour Rémi sans famille, Oliver Twist ou Princesse Sarah, et méprisait Picsou, ce « gros plein de fric » ridicule. Mais à 18 ans, tout bascule : livrée à elle-même, elle découvre la réalité de la débrouille, d'abord étudiante cigale, puis mère célibataire et autrice précaire de bande dessinée. Années de privations, de trésors d'inventivité, de survie avec deux enfants... Elle en tire aujourd'hui un témoignage à la fois âpre et drôle, sur l'argent, la dignité et le déclassement.



Gabriel erre dans les décombres d’un monde contemporain ravagé par une épidémie de morts-vivants. Gabriel est seul. Gabriel a faim.
Décimés par les Moribonds, les humains se font rares et Gabriel s’inquiète de son avenir : bientôt, il n’aura plus rien à se mettre sous la dent, et pour cause... Gabriel est un vampire.
Dans cette tragi-comédie de genre, Florence Dupré la Tour questionne la notion de travail, de domination et d’inter-dépendance en utilisant la figure du vampire, traditionnellement assimilée à celle du noble ou du bourgeois, profitant du sang des prolétaires pour survivre. Ici, les relations entre espèces sont bouleversées, les anciens dominants se tiennent à la merci des plus fragiles, toutes les hiérarchies sont inversées, et c’est jubilatoire !



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