Je suis vraiment rentrée comme dans du beurre dans l'ambiance de cet album: C'est marrant, j'ai retrouvé dans le Chris de Coupures Irlandaises la vitalité, la passion, le caractère entier du jeune homme (jeune par rapport à moi
) avec qui j'ai échangé quelques mots au Mans!
côté bémol je suis d'accord avec le chroniqueur:
Si la quasi-totalité du contenu de Coupures irlandaises est basée sur des faits réels, la fin, en revanche, a été inventée. Pourquoi avoir voulu à tout prix ajouter à l'histoire un côté tragique, alors que les événements, remarquablement décrits, suffisaient amplement à rendre compte du climat de haine ?
Super rapide avant de repartir en vadrouille pour une semaine : à mon retour, je viendrais répondre aux deux "bémols" signalés dans la chronique car ils sont justement porteurs de débat qui à mon sens sont plus qu'intéressants, voire carrément au coeur du récit. Et car ce sont des questions que je me suis longtemps posées avant d'arrêter mes choix d'écriture.
impatiente de te lire donc!
C'est à partir de la part inventée que je décroche un peu:
[spoiler]choisir comme victime, le Jean Moulin de la cause catholique, ce genre de personnages intelligents, désintéressés, personnages de l'ombre qui habitent les histoires de résistance à l'oppresseur... choisir de le faire mourir à cause d'une bêtise de gosse additionnée de bêtise du tyran britanique, ça me paraissait très beaucoup trop imbécile pour être crédible, je n'ai pas trop compris
[/spoiler]
Ceci dit, ce n'est qu'un bémol à un excellent album que j'aime, que je garde et que je relirai avec bonheur!