azertyuiop1 a écrit:Wonderphil a écrit:
Personne (certainement pas moi) n'est prêt à acheter un album "à la côte". 1) pas les moyens, 2) si on veut avoir une chance de le revendre, il faut une marge raisonnable sous le pied, 3) il y aura toujours une égratignure ou un coin pigné qui justifiera une ristourne conséquente.
Tu as raison pour une seule chose, ce que tu as mis entre parenthèse! Et pour rappel la cote est pour le bon état sans plus mais le vrai bon état! Et des bouquins qui se vendent à 2,3,5, 10 ou même 20 fois la cote ça existe, une Castafiore à 4000 euros en état strictement neuf ne me parait pas du domaine du rêve. Je parle évidemment des classiques, pour le moderne il ne faut acheter que du neuf de chez neuf. Si j'en juge ton point 3) je me demande si tu ne confonds pas occasion et collection ?
Non je ne confonds pas. Une EO Castafiore en état strictement neuf, ça n'existe pas (plus). Les collectioneurs seront toujours tentés de se ruer sur ce qui reste malheureusement de la grande époque, et prendre celui qui sera dans le moins mauvais état. Mais un collectionneur c'est aussi quelqu'un qui cherche à faire une affaire, et pour ça il y a le marchandage. Et pour marchander, tout est bon, la mauvaise foi entre souvent en jeu, et le moindre coin pigné sera utilisé pour faire chuter le prix.
Là où tu as raison, effectivement, c'est sur le "bon état sans plus". Le BDM le dit dans ces termes, mais va savoir ce que ça veut dire... Un coin pigné rentre-t-il dans le "sans plus" ou est-ce considéré comme une dégradation grave qui fait chuter la côte BDM ?... Le vendeur aura sa version, l'acheteur aura la sienne, je te fais pas un dessin. Certains vendeurs d'ailleurs, parfaitement au fait de la côte BDM, sans qu'on leur demande rien, fixent leur prix à 50% sachant parfaitement qu'aucun gogo ne paiera la côte pour un album "sans plus".
Pour moi en tout cas, le marché de la collection et de l'occasion sont néanmoins assez liés. Bon nombre de fois ai-je eu la surprise de voir de beaux bouquins de collection dans des vide-greniers ou des marchés aux puces, vendus par des gens qui, soit n'avaient aucune idée de leur valeur, soit connaissaient la valeur mais cherchaient désespérément à s'en débarrasser. Le collectionneur ne doit pas être privé du plaisir de "faire une affaire" de temps à autre, et le chinage ainsi que le marchandage font partie du fun !
Je considère la côte comme étant une indication de ce que certains sont prêts à mettre dans un bouquin, comme un point de départ pour discuter ensuite.
Et moi, quand je discute...