Yojimbo : le premier combat, où Mifune dégomme quelques vilains et raccourcit le bras de l'un d'entre eux, tout cela en gardant sereinement son cure-dent en bouche et ne s'en débarrassant qu'après le combat, en expliquant au croque-mort de préparer deux cercueils, ou peut-être trois ("tabun, mitsu da").
LéonLéon, furax, à Mathilda sur la route d'une nouvelle planque : "and stop to say OK all the time, OK ? "
Mathilda : "OK"
Léon, satisfait : "good".
Trailer de
Dunkirk : passage saisissant des anglais entassés sur leur bateau et qui s'écrasent de terreur au passage des Stukas hurlant crescendo. (avions hors champ, caméra en plongée)
Angel Heart :
Les scènes successives de rencontre entre Robert de Niro et Mickey Rourke, où celui-ci suspecte progressivement que son protagoniste n'est pas tout à fait un ange.
(Et la bande son du film,
)
Empire of the Sun :
Le jeune Jim qui revient de son exploit dans le champ de mines, (envoyé sadiquement par Basie avec l'excuse du piège à faisans), sur la musique des "Brittish Grenadiers" pour y revendiquer son nouveau statut chèrement gagné "d'américain" dans le dortoir US.
Un Christian Bale de 13 ans déjà prometteur.
Alien : Brett qui tente de retrouver Jones (le chat), et qui déambule tout seul dans les entrepôts sombres, humides et fantômatiques, inconscient du danger tapi dans l'ombre, et qui me pétrifiait sur mon siège (1979, 15 ans et encore émotif, mais ce film était une tuerie pour l'époque).
Apocalypse Now : au poste avancé et décadent de "Do Lung Bridge", Willard qui demande à un soldat complètement exalté dans ce chaos sonore et lumineux apocalyptique "Hey soldier, who's your commander officer ?" et le biffin au bord de la crise de nerf de répondre "Ain't you ?"
Y a effectivement trop de scènes mémorables dans des films aussi disparates que "Lawrence d'Arabie", "Orange mécanique", "L'homme des hautes plaines", "Matrix", "Wild at Heart (Sailor and Lula)", "Kill Bill", "Django unchained", "Zatoïchi", "Nikita", pour n'en évoquer que les premiers qui me viennent à l'esprit.