bone a écrit:C'est bien qu'il externalise ce qu'il lui est arrivé, mais, personnellement, je n'ai pas envie de lire cela en BD.
C'est en effet un sujet difficile... Je suis moi-même axé depuis toujours sur la bd distrayante, mais il m'est arrivé de faire des découvertes très marquantes, en faisant l'effort de commencer la lecture de livres qui ne me faisaient pas envie, parfois parce que je n'avais rien d'autre à faire (quel luxe !), parfois parce qu'on me l'avait conseillé.
Les deux exemples qui m'ont le plus marqué sont, pour le premier très ancien :
- Maus, pas la peine de le présenter. Nous étions en vacances et l'avions emprunté à la bibliothèque de la maison où nous logions. Mes trois enfants l'ont lu en même temps que moi, et j'ai eu du mal à leur récupérer le bouquin pour le finir.
- Plus récemment, l'histoire d'Annie Sullivan et Helen Keller :
Pour celui-là, j'ai trouvé que le media bande dessinée était utilisé de manière formidablement inventif, surtout au début du livre, pour rendre ce que ressent la jeune aveugle. Et l'histoire humaine de ces deux vies est très forte, et donne à réfléchir sur sa propre vie et le sens qu'on lui a donné, ou qu'on veut lui donner pour les plus jeunes.
J'aurais pu en citer d'autres ;
Persépolis me vient en tête...
Ce
Carnet de santé de Pozla, sur ce sujet difficile de la réaction face à la maladie, m'intéresse a priori. C'est en plus un sujet qui peut probablement nous toucher tous de très près au cours d'une vie...