bdpendant a écrit:Un jeune qui commence à 22 ans devra travailler 43 années et donc jusqu'à 65 ans..
Tout le monde (éditorialistes mis à part) a désormais bien compris que « réforme » était le mot-codé pour dire « service du capital » : lui donner directement de l’argent (nous avons découvert récemment dans quelles proportions astronomiques), étendre ses latitudes stratégiques (par démantèlement du cadre légal et réglementaire), accroître le périmètre de ses activités (par démolition programmée et remise au privé de tout ce qui était collectif et hors-marché), augmenter sans fin son pouvoir sur le travail. « Réforme » n’est pas qu’un mot-codé, c’est un recouvrement. Car il va sans dire qu’aucune des finalités réelles des « réformes » ne supporterait un instant d’être exposée en pleine lumière.
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On n’aura sans doute jamais aussi bien illustré cette possibilité qu’à propos de la présente réforme des retraites dont les justifications successives finissent par ressembler à un rayon renversé du Bazar de l’Hôtel de Ville. On nous dit d’abord qu’il s’agit de dégager des ressources financières pour « investir massivement » : l’éducation, l’hôpital, la transition écologique — qui, conformément à l’essence du macronisme, seront essentiellement payés de mots et ne verront pas la couleur d’un euro réel. Et puis un beau jour : envolés les investissements d’avenir. En fait, on réforme car « le système est en péril » (comme depuis trente ans). Il faut donc bien « le sauver » et, là aussi, selon une méthode très propre au macronisme : à coups de pelle — il n’est que de voir comment depuis 2017 on « sauve » l’éducation nationale, l’hôpital, EDF, les transports publics, l’assurance-chômage, etc.
Olaf Le Bou a écrit:quand je vois l'action de démolition programmée de tous les services publics par tout ces gouvernements successifs vendus à la doxa néolibérale depuis des lustres, le seul mot qui me vient à l'esprit c'est : forfaiture.
Bossacdenoyau a écrit:Olaf Le Bou a écrit:quand je vois l'action de démolition programmée de tous les services publics par tout ces gouvernements successifs vendus à la doxa néolibérale depuis des lustres, le seul mot qui me vient à l'esprit c'est : forfaiture.
L'élection d'un banquier est peu susceptible d'améliorer les choses...
Cela dit tu as raison, rien de nouveau sous le ciel bleu : "Couvrir, vis-à-vis du peuple français, une liquidation éventuelle de son Empire serait, de notre part, une forfaiture." De Gaulle, 1954.
On connait la suite...
kantessekonmange a écrit:[:fantaroux:2] QC
-3° ici avec une belle glissade sur le rond-point avant la crèche, vous le situez ? Pas de bobo, juste un double axel.
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