Bleu à la lumière du jour - Borja González

[nexus4]

LA PREVIEW !



À une époque indéterminée qui ressemble au moyen-âge, deux soeurs (Teresa et Matilde), vivent dans un château. Afin de protéger sa jeune soeur d'un sacrifice dédié à un dieu antique, Teresa réussit à la faire sortir du château. Partie dans la forêt proche, Mathilde se noie malheureusement dans un lac, trompée par un mystérieux oiseau bleu. Un oiseau dont l'esprit prend possession du corps de Matilde qui retourne au château accomplir sa destinée... Un récit entre horreur, conte noir, récit d'émancipation et éloge de la liberté des femmes, dénonciation de leur oppression et jamais sans humour. Également et toujours, la narration au cordeau, les compositions flirtant avec la perfection et les images sublimes de Borja Gonzalez.

[bone]

Intriguant, ces visages sans expression

[DixSept]

Drapeau !

[Karzak]

Très séduit / intrigué par les quelques planches proposées.

Nexus cet été il nous crée des fiches BEL et propose des previews de derrière les fagots en veux tu en voilà qui font grossier la WishList à vue d'œil à l'approche de la rentrée
Je te dis merci, mon compte en banque un peu moins

[nexus4]

Rien ne me fait plus plaisir ici que de voir des gens impatients ou intrigués par certaines sorties que je mets en avant.

[Le Rescator]

Une lecture très fluide de la preview : narration, compositions, images ...

Enigmatique !

[Bolt]

Il te reste à découvrir ses autres BD's.

[Olaf Le Bou]

Il te reste à découvrir ses autres BD's.

si quelqu'un a compris le propos de l'auteur dans Black Holes, je suis preneur de son retour, moi je suis resté sur le bord du chemin, j'ai trouvé la narration complètement décousue et l'histoire inaboutie.

c'est d'autant plus dommage que graphiquement c'est superbe.

[Cooltrane]

Il te reste à découvrir ses autres BD's.

si quelqu'un a compris le propos de l'auteur dans Black Holes, je suis preneur de son retour, moi je suis resté sur le bord du chemin, j'ai trouvé la narration complètement décousue et l'histoire inaboutie.

c'est d'autant plus dommage que graphiquement c'est superbe.

pas mieux

[Fraise Tagada]

Inachevé, à l’image des visages donc.

[nexus4]

Alors le soucis c'est qu'il n'y a rien à comprendre. C'est un poème graphique où deux trames temporelles sont intriquées, à bas bruit, qui s’effleurent et s'influencent mutuellement par des choses anecdotiques. Très peu de choses physiques passent de l'un à l'autre à part le chat, les papillons et, peut-être le squelette mais je ne crois pas, je pense plus à une allitération visuelle *. Les influences se font surtout par l'humeur, la psychologie et les états d'esprit qui s'entremêlent. Les paroles des chansons aussi font partie des deux époques, peut-être. Ca aurait pu s'appeler "Echoes". C'est très Andreas dans l'esprit. Je l'ai lié à L'Argentine mais j'aurais pu le lier à Cyrrus ou à Toxic pour les interactions par les jeux de formes (aka "Tu pannes rien mais c'est beau" ).

* C'est sans doute pour ca que l'image de la fille à la guitare-synthé déguisée en fantôme qui plane à travers la fenêtre du XIXe est dans les "rajoutis" et non dans l'histoire. Une belle image mais trop explicite, voir en contradiction avec le sentiments qu'il voulait faire passer d'interférences par petites touches.

Celui qui en parle le mieux c'est encore Diaz Canales dans la préface de l'album (pour une fois que ca sert )

[Cooltrane]

Alors le soucis c'est qu'il n'y a rien à comprendre.

Mon soucis à moi, c'est que j'avais rien "compris" non plus à:



Graphiquement, je suis conquis (couleurs incluses) , y compris les non-visages, par Gonzalez, mais franchement niveau scénars...

[nexus4]

Les fondamentaux les gars, les fondamentaux.

… ou en forme d'allumette soufrée.

Moi j'aime bien, mais je ne suis pas objectif on a des univers assez proches. Pas de bouches, pas de nez, pas de doigts, des tentacules et des champignons... Je vois bien ses limites qui font style, comme la caméra systématiquement perpendiculaire au mur à hauteur de poitrine (sauf dans 2 cases). Nuit couleur larme est quand même moins décousu mais le flottement fait partie du voyage, faudrait surtout pas lui mettre un scénariste dans les pattes.

Je remarque aussi que Bleu à la lumière du jour est peut-être une suite, en tout cas en interaction avec Nuit couleur larme puisque le début correspond à trois planches qui se passent dans la glace sur le coté de la bibliothèque de la librairie (dont une case identique, mais redessinée).

Bleu à la lumière du jour



Nuit couleur larme





Par contre la diagonale n'est pas la même, pas sûr que les deux albums aient la même taille.

[Karzak]

Intéressant

Beh moi je vais y aller en tout cas sans a priori puisque j'ai pas lu Nuit couleur larme (je crois que certains retours m'avaient dissuadé).

[Aldaran]

De mon côté, alerté par la preview ici et séduit par le dessin, j'ai lu The Black Holes que j'ai moyennement apprécié et Nuit couleur larme que j'ai trouvé plus abouti et vraiment beaucoup aimé. J'avais également beaucoup aimé le procédé de découpage des planches en tiers (hauteur comme largeur), à la manière de Watchmen, que je trouve aussi casse-gueule qu'intéressant. Je pense aussi qu'il faut davantage se laisser porter par l'ambiance que chercher une histoire avec dénouement et que ce serait en effet dommage d'imposer un scénariste à l'auteur (à moins que ce dernier en trouve un par lui-même qui serait alors choisi plutôt qu'imposé).
Tout ça m'avait fait commander Bleu à la lumière du jour qui est arrivé hier chez mon dealer mais que je n'ai pas encore eu le temps d'aller récupérer. J'y cours demain matin !

[nexus4]

Euhh... Si vous n'êtes pas encore passé chez votre dealeur, prenez les deux en même temps. Voir les trois albums. Ca me semble indispensable. Sinon vous allez manquez beaucoup de choses. Ils sont indissociables en fait.

J'ai pas dit que vous comprendriez mieux, hein. Mais c'est une ballade temporelle et inter-livres.
Heureusement il y a une postface.

[Cooltrane]

En effet, grace àla post-face,il semble qu'au moins que les deux (si pas trois) bouquins soient reliés, et c'est plus qu'une affaire de prénoms (Matilde et Teresa) réutilisés, même si (comme Nex nous le signale) NCL parait annoncer Bleu.
Faudrait relire l'interview de l'auteur sur ActuaBD.
https://www.actuabd.com/Borja-Gonzalez- ... goniste-de


Des trois, c'est ce nouvel opus qui semble le plus abouti (et le premier où un homme - un garçon petit frère - apparait), mais il reste tjs une part de WTF/incompréhensibilité pour l'esprit trop cartésien (je n'y échappe pas vraiment non plus).
Ici, même s'ils sont absent (une longue chasse), il est question des hommes (totalement absents de la ville dans NCL) et se préparer à leur retour en finissant leurs arts respectifs, mais les coups bas, violences (verbales et parfois physiques) et jalousies sont légions, au contraire au deux bouquins précédents. Pour la première fois en trois bouquins, l'absence de visage est parfois gênante, car il est parfois difficile de faire la différences entre les sœurs et cousine et tante, car elles sont trop similaires de silhouette et vêtures.

Graphiquement, c'est somptueux, remplis de planches/simple case que l'on aimerait agrandir et encadrer au mur, que ce soi en N&B ou en couleur (souvent très réussies). Je suis pas loin du coup de cœur, mais niveau scénar, j'aurais aimé comprendre un peu plus, passé le voyage poétique embarqué.

je retournerai emprunter en bib les deux précédents pour les relire.

[nexus4]

Tu n'es pas concentré jeune padawan.
Le transfert Bleu se fait dans le futur de Larmes. Plus ca va, plus je pense à Cyrrus.

[Révéler] Spoiler:

[Cooltrane]

Tu n'es pas concentré jeune padawan.
Le transfert Bleu se fait dans le futur de Larmes. Plus ca va, plus je pense à Cyrrus.

Oui, j'avais bien vu/lu le passage "en ville" et pensé à cela.

Mais pas pu confirmer, car j'ai emprunté en bib il y a deux ans.

[DixSept]

Surprenant, déstabilisant mais pas inintéressant...