PHILIG a écrit:
a mon humble avis la bulle va exploser un de ces quatre et je dois deja me brosser pour rocky 2!!
rip carabas
je suis pas d'accord avec toi sur la bonne santé éditoriale donc.
Il faut dire que longtemps l'album a sanctionné les séries plébiscités par les référendum de lecteurs mais que quantités de séries oubliés étaient publiés dans les revues. Aujourd'hui que "la semaine de sucette" ou " le magazine du scout affectueux" ont disparu, l'album est devenu la norme et donc le nombres de publications d'albums ont explosés mais seule la quantité de carton a vraiment augmenté, le volume de papier ne doit pas être énormément plus conséquent.LEAUTAUD a écrit:Avant d'éventuels commentaires sur ce bilan , j'observe qu'en 6 mois il est paru autant d'albums que durant un siècle entre la fin du XIXè et 1980 ( année où le BDM annonçait 2000 albums parus depuis les origines de la Bande Dessinée).
Vous me direz à quoi bon rappeler ces données chiffrées ?
Parce qu'elles me donnent le vertige , et que cette évolution ultra-rapide je l'ai vécu en direct depuis le milieu des années 70...
Rody a écrit:LEAUTAUD a écrit:Une des excellentes nouvelles ( à mes yeux) concerne le nombre élevé d'éditeurs ( quasi 300 ). C'est l'indiscutable preuve de la diversité de la production de bandes dessinées .
C'est surtout la preuve du fait que l'auto-entreprenariat fonctionne à merveille, et que n'importe qui peut faire n'importe quoi. Sur tous les très nombreux petits nouveaux arrivistes, combien vont tenir plus d'un ou deux livres, au bout de combien de semaines/mois vont-ils se rendre compte que ce boulot n'est pas fait pour eux ?
...
Xavier Guilbert a écrit:il faut encore une fois souligner qu'un titre d'un grand éditeur, c'est quelques dizaines de milliers d'exemplaires qui se retrouvent dans la chaîne de distribution; alors qu'un titre d'un petit éditeur, c'est quelques milliers d'exemplaires, voire moins. Bref, le poids sur la chaîne de distribution d'1% de production de plus chez les grands, est sans doute cent fois plus problématique que les 10% de productions accrues chez les alternatifs, quels qu'ils soient.
eBry a écrit:- Les 70 plus gros tirages de 2010 ont représenté 11.8 millions d'exemplaires à eux seuls ! Soit 121.275 exemplaires par titre. Une petite minorité de titres prend une place physique très importante dans les magasins. Faute de chiffres à disposition je n'ai pu calculer précisément ce point. L'analyse de la croissance du top 100 des ventes devrait mettre en évidence l'évolution de la part relative du volume de ce top 100 que je suppose en hausse au détriment des petits tirages.
eBry a écrit:Il y a un autre élément qui complique l'analyse faute de chiffres sur le sujet, c'est la vente via grandes surfaces. A mon avis les grandes surfaces ont des volumes et des prix différents des libraires.
Matthieu Van Molle a écrit:Je suis bien d'accord avec Xof.
Et ce n'est pas de l'achat compulsif. On est noyé sous les sorties (surtout à certaines périodes de l'année), de telle sorte que:
1° tout le budget que je me fixe (enfin, que j'essaie de me fixer, pcq en 2010 il a explosé ) est pris par les suites des séries que je suis (et dont le nombre s'accumule à vitesse Grand V)
2° le libraire est obligé de faire une sélection et de mettre les block busters en avant (faut bien vivre)
3° j'ai rapidement les bras chargés avec les suites et les block busters
4° je n'ai plus l'occasion alors de chiner l'album qui sort du lot et qui me touchera vraiment.
Régulièrement, je demande à mon libraire de me guider vers un album (il commence à bien connaître mes goûts avec le temps, qui sont d'ailleurs très éclectiques) qui n'est pas une réussite commerciale mais une réussite artistique. Mais mon budget limite ces initiatives...
Dr Freud, je dois me soigner?
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