BDGest'Arts 2024 - Meilleur album jeunesse

[nexus4]

[Diddu]

Emile Bravo émerge très largement du lot, parce que pour le reste...
C'est soit (très) moche, soit informatisé et sans âme.

[Olaf Le Bou]

[tom pouce]

Pas de vote. Rien lu de la sélection.

[Gaet's]

Bah il en manque un non?

[Cooltrane]

Pas de vote. Rien lu de la sélection.

idem et itou, je passe.

[Zablo]

Terrible est excellent ! Une vignette pour le plaisir des yeux :

[Fraise Tagada]

Punaise que c’est laid !

[Diddu]

Comme la quasi-intégralité de la production actuelle, malheureusement....

[Mr Degryse]

Il faut peut être aussi remettre en cause ses goûts ? S'acheter des yeux et ou comprendre que la bd n'est pas sclérosée dans un passéiste graphique abscon. Le c'était mieux avant est un peu rance comme concept.
M'enfin je dis ça je dis rien.

[Diddu]

Fort heureusement, il y a plein d'auteurs actuels très talentueux : Frank Pé, Matthieu Bonhomme, Frank le gall, Eric Maltaite, Dany, Alain Dodier, Nob, Dav, Stanislas, Guarnido, etc...

[Vainsy]

J'aime beaucoup la majorité des auteurs que tu cites, mais si tu en fais la moyenne d'âge, je pense que tu admettras que ça fait un chiffre assez haut.
Dans les générations de jeunes qui arrivent depuis 5/10 ans, il y a de sacrés niveaux. En traditionnel comme en numérique, et, plus fort, en numérique qui ressemble tellement à du traditionnel qu'on s'en fout de savoir comment ça a été fait.
Et dans la sélection proposée ici, tu as des choses déjà assez variées je trouve, donc en théorie pour tous les goûts.

[ubr84]

Terrible est excellent ! Une vignette pour le plaisir des yeux :

Merci

Au-delà de "c'est beau" VS "c'est moche" si on parle BD, donc narration, on peut réfléchir au rapport d'échelle entre les deux personnages, au mouvement insufflé par le dessin de la sorcière et de ses sbires qui l'accentue face à l'immobilisme de la jeune fille bras croisés, le contraste saisissant sur les couleurs.

Cette case raconte tellement bien la rencontre entre les deux uniquement par l'image qu'elle est effectivement extrêmement réussie

[fanche]

Et puis juger une BD sur une image c'est bancal comme juger un roman sur un paragraphe. Des paragraphes nuls je vous en trouve à la tonne

[nexus4]

Mme de Mortsauf posa sa main sur le poudrier.

Mouais bof, pas terrible comme livre.

[Diddu]

J'aime beaucoup la majorité des auteurs que tu cites, mais si tu en fais la moyenne d'âge, je pense que tu admettras que ça fait un chiffre assez haut.
Dans les générations de jeunes qui arrivent depuis 5/10 ans, il y a de sacrés niveaux. En traditionnel comme en numérique, et, plus fort, en numérique qui ressemble tellement à du traditionnel qu'on s'en fout de savoir comment ça a été fait.

Je suis d'accord avec ces deux remarques.
La façon dont c'est fait importe sans doute assez peu, mais la grande majorité des auteurs qui utilisent l'informatique ont un rendu froid, sans âme qui se généralise et me désespère.
La grande majorité de la production actuelle, qui se retrouve donc dans les sélections est franchement vilaine, ou pas aboutie d'un point de vue graphique.
Côté scénario, le roman graphique a sans doute aussi fait beaucoup de mal avec des albums à la pagination importante, qui délayent leur propos, alors que la contrainte du format oblige à resserrer son intrigue.
Les deux types d'albums peuvent bien co-exister, ce n’est pas le souci, mais on assiste à une généralisation du prototype : gros volume, mal raconté, et mal dessiné.

Après, reste une question essentielle : faut-il être un jeune auteur (de par son âge, ou de par son ancienneté dans la profession) pour s'adresser à un public jeunesse ?
Je ne le pense pas.

[euh... si vous le dites]

J'aime beaucoup la majorité des auteurs que tu cites, mais si tu en fais la moyenne d'âge, je pense que tu admettras que ça fait un chiffre assez haut.
Dans les générations de jeunes qui arrivent depuis 5/10 ans, il y a de sacrés niveaux. En traditionnel comme en numérique, et, plus fort, en numérique qui ressemble tellement à du traditionnel qu'on s'en fout de savoir comment ça a été fait.

Je suis d'accord avec ces deux remarques.
La façon dont c'est fait importe sans doute assez peu, mais la grande majorité des auteurs qui utilisent l'informatique ont un rendu froid, sans âme qui se généralise et me désespère.
La grande majorité de la production actuelle, qui se retrouve donc dans les sélections est franchement vilaine, ou pas aboutie d'un point de vue graphique.
Côté scénario, le roman graphique a sans doute aussi fait beaucoup de mal avec des albums à la pagination importante, qui délayent leur propos, alors que la contrainte du format oblige à resserrer son intrigue.
Les deux types d'albums peuvent bien co-exister, ce n’est pas le souci, mais on assiste à une généralisation du prototype : gros volume, mal raconté, et mal dessiné.

Après, reste une question essentielle : faut-il être un jeune auteur (de par son âge, ou de par son ancienneté dans la profession) pour s'adresser à un public jeunesse ?
Je ne le pense pas.

Tu t'es déjà dit que tu regardais la bande-dessinée par le petit bout d'une très petite lorgnette ?

[nexus4]

Question existentielle : est-ce que l'image n'est pas d'autant plus petite que la lorgnette est longue...

[nexus4]

Côté scénario, le roman graphique a sans doute aussi fait beaucoup de mal avec des albums à la pagination importante, qui délayent leur propos, alors que la contrainte du format oblige à resserrer son intrigue.

Ce n'est pas une contrainte de format mais une vieille contrainte technique et économique. C'est très bien que l'on puissent s'en affranchir à bas coût et permettre à la BD de prendre son temps. Mais c'est vrai que l'exercice du 48CC est très délicat. Peu d'auteurs aujourd'hui savent encore raconter quelque chose en si peu de pages. C'est une expertise qui se perd peu à peu.

[Le Tapir]

Alors merci, car en vérité, je ne le savais même pas! Je ne m'étais jamais posé la question du pourquoi de cette affaire! C'est intéressant de le savoir.