A l'issue de la lecture de cette BD et sans approuver nullement la violence terroriste pour autant, il reste difficile de ne pas se sentir proche des palestiniens qui subissent un régime oppressif et c'est probablement ce que l'on peut repprocher à Joe Sacco, de ne nous montrer que le quotidien des palestiniens sans évoquer celui des civils israéliens subissant les attentats terroristes, des familles ayant perdu des proches. Il est dommage que cela n'ait pas été évoqué car cette vision du conflit que nous décrit Joe Sacco ne doit donc pas nous faire oublier que comme dans toute guerre, il y a des victimes dans les deux camps.
Joe Sacco ne s'est jamais présenté comme un journaliste, il témoigne de ce qu'il a vu dans les territoires occupés et c'est tout. Sur la couverture c'est marqué Palestine pas Le Conflit Palestino-israélien. Dans les mauvaises gens, Davodeau parle de ses parents à l'usine mais pas trop des patrons des usines qui ont aussi vu leurs vies bouleversées par les changements socio-économiques. Chacun de ces auteurs a choisi un angle, une histoire unique à raconter.