c'est trash
Oui,
The World is mine ne fait aucune concession.
C'est violent, trash, en fait du premier au dernier tome l'histoire s'enchaîne sans pause, un rythme effréné assez dur à suivre tant il ne faut pas trop laisser de temps entre deux tomes sous peine d'être perdu. Il faut dire que le mangaka utilise beaucoup l’ellipse temporelle.
Je le rapproche non seulement à
Battle Royale pour la violence, mais également pour deux autres raisons :
- un coup de crayon déjanté qui caricature presque l'ensemble, mais qui sert délicieusement le propos.
- une énorme critique de la société japonaise telle qu'elle est et qu'elle pourrait devenir, tout le monde en prend pour son grade, on retrouve pas mal de clichés du quotidien et de la culture japonaise, et on se demande finalement qui est le plus fou, ces anti-héros (un enfant sauvage qui saccage la société par son naturel primitif et un marginal poseur de bombe qui saccage cette société qui l'exclue) ou le Japon qui n'est plus que le théâtre d'une immense bêtise organisée.
Deux manga qui se servent d'un contexte imaginaire violent pour dénoncer des dérives de société japonaise.