j'ai passé un bon moment hier soir et je l'ai lu d'une traite de vache, sans m'endormir.
Rhhhhaaaaaaaa ! [râle de plénitude plébéienne]
Tu ne pouvais pas me faire plus plaisir qu'en écrivant ça ! Ce bouquin n'a été écrit que pour ça : montrer de beaux avions (sur au moins 80 % des pages) tout en donnant aux lecteurs un plaisir de lecture simple et une impression de fluidité. Il a pour modèle les grands classiques hollywoodiens des années 40/50 (du genre : "Tant qu'il y aura des hommes").
Concernant l'histoire d'amour (volontairement très basique) elle n'est pas au centre de l'intrigue, contrairement à ce que peut laisser croire le premier tome (le personnage féminin disparaît d'ailleurs complètement dans le tome deux). Avec le recul, je me dis que la scène où on voit l'héroïne dévoiler sa plastique avantageuse est peut-être de trop, dans le sens où elle donne beaucoup d'importance graphique (rétinienne ?) à ce personnage qui n'est que secondaire (mais bon… Romain m'avait fait jurer sur la Bible que je lui ferais dessiner au moins une scène de nu – sinon il menaçait de remplacer tous les avions par des mobylettes roses...).
Au-delà des nuages n'est pas une histoire d'amour, c'est une histoire de non-dits, une histoire qui montre l'impossibilité de communiquer autrement que par la rivalité, par le conflit, par la compétition, de deux hommes qui, fondamentalement, se respectent et s'admirent.