Non, je ne pense pas qu'il y ai de rapport entre Mondrian et la BD mais pour moi quand je regarde un Mondrian de cette période, je vois une planche de bande dessinée. C'est la vision que quelqu'un du XXIe siècle pose sur une oeuvre vieille d'un siècle. Pour moi il y a découpage, donc séquentialité et les couleurs peuvent évoquer autant de sentiments, d'actions, de noeuds d'un hypothétique récit ou que sais-je encore.
Merci à Edou pour ses Magritte, j'allais y venir. Je vais compléter avec quelques images du Télérama Hors Série sur Magritte (on la culture de ses moyens
).
Alors tout d'abord un autre version des textes images, en cases cette fois.
Pour les dyptiques, effectivement ceux de Bacon racontent quelque chose. Par contre ce Magriite ci ne raconte rien.
Il faut differentier segmentation de séquentialité. C'est marrant, autant le mondrian j'adhère, autant ce Magritte je réfute, pour les même raisons. La différence est que ce Magritte ne me raconte rien du tout. Va comprendre.
Encore un Magritte, avec des bulles cette fois (en bas à gauche). C'est un des montages photos qu'il affectionnait d'élaborer. La légende du Télérama nous apprend cependant que les tableaux qui entourent le nu, qui est de Magritte, sont de son frère. Ce n'est donc pas le grand Magritte qui nous gratifie de ces deux bulles mais son frérot. Si ce n'est toi...
Enfin pour changer, tout en restant tout à fait par hasard sur Magritte, cette oeuvre de Henrik Samuelsson.
A melted Winter for a cold mirage
Alors ce qui nous saute aux yeux, évidement, c'est Tintin.
Fascinant de voir que le trait d'Hergé et notre mémoire collective suffisent à nous faire voir Tintin alors que le visage manque.
Mais à peine plus discret au second plan la référence a "La condition huamaine" de Magritte avec le tableau sur le chevalet qui se confond avec le paysage.