Je pense que tu te méprends sur la motivation du livre. Le titre n'est pas "Apprendre aux enfants handicapés à tomber" mais "Apprendre à tomber". C'est un livre pratiquement à la première personne. Un livre optimiste qui nous montre l'enthousiasme des gamins, leurs obsessions, le coté tête de pioche, qui mettent en oeuvre des mécanismes pratiques, psychologique (allant du chantage affectif (gros gros potentiel, là
) jusqu'à enjoliver leur quotidien par le conte) pour arriver à leurs fins et surtout leur résilience à l'échec, des petits comme des gros. Dans le cas de Noël, ses obsessions sont facteurs de sociabilisation.
Toutes les pathologies ne se valent pas mais à travers l'histoire de Noël, je trouve que Mikaël Ross a fait un récit qui met volontairement l'accent sur le bon coté des choses. De la distance, de l'humour. Et c'est chouette.
Et graphiquement, c'est vachement bien.
Si on veut du social, il y a la Revue dessinée pour ça.