Du point de vue de l'acquéreur, qui -- sauf quelques cas hantant ce forum

-- achète rarement des centaines de milliers de titres par an, il y a évidemment un surcoût, mais il reste minime, et on peut se demander dans quelle mesure il n'est pas "compensé" par ailleurs par des non-achats (bon, là j'ai déjà trop dépensé, et cet album d'une autre série est un peu trop cher, donc je ne me lance pas dedans).
Du point de vue de l'éditeur, je serais étonné que la différence du souple au broché n'entraîne pas un surcoût à la fabrication. L'éditeur qui opte pour le broché le fait parce qu'il pense que ça va mieux se vendre, mais sur la différence du strict prix de revient / prix de vente de l'album à l'unité, il faudrait savoir quelle est la marge....
Dans un cas comme dans l'autre, ça me semble pas mal de paramètres à envisager avant de sortir les grands discours binaires gentils lecteurs contre méchants producteurs arnaqueurs voleurs qui nous prennent tous pour des cons.
Enfin je dis ça, je dis rien.
