[PREVIEW] Ame Augmentée - Claytan Daniels - 404 éditions

[nexus4]

C'est vachement bien. Etrange, mais le sujet du clonage est très travaillé. L'imperfection à la poursuite de la perfection... mais ca foire, fatalement. De belles relations, des personnages consistants. De l'anticipation sans esbrouffe. J'aime beaucoup.
Décidément, après Au dedans, 404 fait fort cette année, sans parler du travail d'édition qui est magnifique, 404 a décidé de faire la part belle aux comics. 300 pages, cartonnée, grand format.

LA PREVIEW !



Pour leur 45e anniversaire de mariage, Hank et Molly Nonnar décident de se soumettre à une procédure expérimentale de rajeunissement.
Mais leurs espoirs de jeunesse sont anéantis lorsque le couple est confronté au résultat : la naissance de doubles sévèrement défigurés mais intellectuellement et physiquement supérieurs.
Les Hank et Molly originaux peuvent-ils coexister dans le même monde que leurs clones ?
Dans Âme Augmentée, Ezra Claytan Daniels se pose la question de ce qui façonne notre identité : est-ce la capacité de notre esprit ou la physique de notre corps ? Une version récente et augmentée de vous-même est-elle toujours vous ?

Avec une préface du réalisateur Darren Aronofsky (Requiem for a Dream, Black Swan, The Whale, Mother...)

[nexus4]

Je reviens sur cet album parceque pour moi c'est une des lectures de l'année.
C'est de la rétro-anticipation à bas bruit, sans esbrouffe. On est dans les années 80, période magnétoscope, balbutiement des techniques de clonage. Pour locaux une ancienne école désaffectée. L'expérience foire dans les grandes largeurs, ceux qui devaient mourir sont encore vivants, et ceux qui devaient être leur nouvelles versions sont matures mentalement mais ne sont que de vagues patatoïdes. Et ce que nous propose Claytan Daniels c'est de l'humain, de l'humain et encore de l'humain. Pas de grands enjeux, juste un groupe de personnes qui tentent de se gérer la situation. Beaucoup de belles scènes avec de petits riens, comme un papillon sur le bonnet, parce qu'être monstrueux n'empêche pas la coquetterie. De très belles trouvailles de bande dessinée comme le jeu d'ombre lorsque la fille parle au portrait de sa défunte siamoise.

Bref, un coup de coeur.

[addrr]

Je reviens sur cet album parceque pour moi c'est une des lectures de l'année.
C'est de la rétro-anticipation à bas bruit, sans esbrouffe. On est dans les années 80, période magnétoscope, balbutiement des techniques de clonage. Pour locaux une ancienne école désaffectée. L'expérience foire dans les grandes largeurs, ceux qui devaient mourir sont encore vivants, et ceux qui devaient être leur nouvelles version sont matures mentalement mais ne sont que de vagues patatoïdes. Et ce que nous propose Claytan Daniels c'est de l'humain, de l'humain et encore de l'humain. Pas de grands enjeux, juste un groupe de personnes qui tentent de se gérer la situation. Beaucoup de belles scènes avec de petits riens, comme un papillon sur le bonnet, parce qu'être monstrueux n'empêche pas la coquetterie. De très belles trouvailles de bande dessinée comme le jeu d'ombre lorsque la fille parle au portrait de sa défunte siamoise.

Bref, un coup de coeur.

Franchement, tout pareil, et j’ai du mal à croire que cet incroyable album ne semble pas plus lu que ça.
C’est une belle claque que j’ai eu à la lecture. On sent que c’est un album abouti, travaillé, retravaillé, repris à plusieurs reprises, jusqu’à maturité (près de 20 ans).

[nonotiti]

Waouh !!
Je sors à peine de cette incroyable lecture. Et que dire, tout chamboulé je suis

La richesse des thèmes abordés (l'identité par le corps et l'esprit, la mémoire, le clonage, le temps, l'amour...). La sensibilité dans l'écriture.
Et le tout dans une grande fluidité narrative malgré les nombreux changements d'époques. On comprend qu'il ait fallu des années pour rendre si facile d'accès une telle histoire.

Quant au dessin, j'étais un peu sceptique au feuilletage et je dois reconnaître qu'il est vraiment adapté et judicieux. Beaucoup d'émotion s'en dégage. Cela est du aussi à l'intelligence du séquençage qui rend la lecture facile et agréable alors que cela aurait pu devenir indigeste au vu de la richesse et de la complexité philosophique des sujets abordés.

Le genre de lecture qui nous occupe l'esprit bien longtemps après avoir reposé le livre. Ouvrage au demeurant de très belle facture.

Respect et Bravo

[Casou]

Assez tenté par cet album. Je craignais qu'il y ait un discours pseudo-philosophique fourre-tout

[Révéler] Spoiler:

à la Bablet par exemple

, mais apparemment ce n'est pas le cas.

[nexus4]

Ah non pas du tout, c'est justement parcequ'il ne parle pas de grandes ambitions que le livre touche juste. On est vraiment sur un récit de science à petits moyens, un presque huis clos, qui permet de se concentrer sur les relations entre les protagonistes pour explorer les conséquences sur chacun de cet échec scientifique.

[nonotiti]

Oui lecture très accessible.
L'auteur reste au niveau des relations humaines, des ressentis, des affects. La justesse de ces échanges, tirés parfois de la banalité du quotidien, nous touche et nous interpelle dans une réflexion plus personnelle.

[addrr]

Doublon

[addrr]

Assez tenté par cet album. Je craignais qu'il y ait un discours pseudo-philosophique fourre-tout

[Révéler] Spoiler:

à la Bablet par exemple

, mais apparemment ce n'est pas le cas.

Alors non pas du tout, comme disent les copains. J’avais été assez surpris par les gros sabots de Bablet dans ses albums, qui nous prend parfois pour des enfants à éduquer grossièrement, mais là, pas du tout.
Si des messages véhiculent, c’est alors fait de manière subliminale et douce, avec art
Fonce !

[kollambre]

Ma meilleure lecture de l'année jusqu'à maintenant, ce bouquin mériterait clairement plus de visibilité

[Casou]

Vous êtes très convaincants.

Je le mets sur ma liste d'achats prioritaires (qui contient deux ouvrages pour l'instant en comptant celui-ci...).

[Casou]

Doublon

Doublon toi-même.

[addrr]

Doublon

Doublon toi-même.

C’est celui qui dit qui le fait (aussi)

[buzznico3000]

Je reviens sur cet album parceque pour moi c'est une des lectures de l'année.
C'est de la rétro-anticipation à bas bruit, sans esbrouffe. On est dans les années 80, période magnétoscope, balbutiement des techniques de clonage. Pour locaux une ancienne école désaffectée. L'expérience foire dans les grandes largeurs, ceux qui devaient mourir sont encore vivants, et ceux qui devaient être leur nouvelles version sont matures mentalement mais ne sont que de vagues patatoïdes. Et ce que nous propose Claytan Daniels c'est de l'humain, de l'humain et encore de l'humain. Pas de grands enjeux, juste un groupe de personnes qui tentent de se gérer la situation. Beaucoup de belles scènes avec de petits riens, comme un papillon sur le bonnet, parce qu'être monstrueux n'empêche pas la coquetterie. De très belles trouvailles de bande dessinée comme le jeu d'ombre lorsque la fille parle au portrait de sa défunte siamoise.

Bref, un coup de coeur.

Pas pu résister après t'avoir lu, connaissant un peu tes goûts.

Je viens de le terminer à l'instant. C'est incroyable.
Très déroutant, parfois dérangeant, aussi émouvant, intrigant... mais tout est tellement juste et bien ficelé !
Quel boulot !!!!
C'est un best-seller, pour moi !!

Merci d'avoir insisté et relancé le sujet, sur lequel je suis tombé par (un heureux) hasard,
sinon je serais totalement passé à côté, et ça aurait été un véritable manque !

Nexus :

[mdata]

Très belle lecture, il y a vraiment de belles pépites chez 404 et en plus avec de belles éditions.

[addrr]

Très belle lecture, il y a vraiment de belles pépites chez 404 et en plus avec de belles éditions.

C’est effectivement à souligner, bien dit, la forme est toujours à la hauteur du fond, c’est hyper qualitatif à tous les étages (et à des prix fort corrects pour ce niveau, en plus).

[Baya]

Très déçu, non pas par le graphisme ou le scénario, mais par le travail de l'éditeur. Rien à redire au niveau du papier, de la couverture, des polices d'écriture, que des bons choix, tout est parfait sauf... la traduction, le lettrage et la relecture.
Habituellement, j'accepte quelques fautes d'orthographes et autres coquilles, mais là, ça a été trop, ça m'a plombé la lecture et m'a mis en colère même. Quel gâchis !
En plus, en début d'ouvrage sont mis en avant les acteurs de cette édition, c'est écrit en assez gros :
"Traduction par Philippe Touboul
Relecture par Marie-Paule Noël
Cet ouvrage a été édité par Nicolas Beaujouan"
C'est incroyable de faire un travail aussi médiocre et de se mettre autant en avant...

Commençons par la traduction, je me pose de sérieuses questions sur la façon dont ça a été traduit...
Je vais faire quelques citations.
Page 17, le père dit à sa fille de 7 ou 8 ans : " Va chercher tes affaires, bébé". Il aurait fallu mettre "chérie" plutôt que "bébé", il me semble.
Page 274 : "Je pense que reprendre ses routines habituelles va lui faire du bien". "Routines habituelles" est un pléonasme.
Et tout du long, on ressent sans cesse des maladresses et des tournures de phrases indigestes comme : "depuis avant même votre naissance" page 49.
Page 253 : "je suis une assassin" aurait pu être "je suis une meurtrière". Même page, "j'ai injecté de l'arséniure". De l'arsenic aurait été plus approprié.

Passons aux fautes de grammaire, orthographe et syntaxe.
Page 103 : "pour le soutien au science".
Page 141 : "c'est comme si vous oubliez"
Bon, la flemme de reprendre tout l'album pour en faire l'inventaire, mais de nombreuses fois, il manque des mots entiers du type "j'y vais à place de Hank". Il manque "la".
Parfois les mots sont inversés, mal placés...
J'ai aussi le souvenir des prénoms de deux personnages intervertis.
Page 231, la césure : "des choses merveille-
uses"
Tiens justement aussi, le mot "chose" est employé un nombre incalculable de fois.
Je me souviens aussi d'un "on", pronom personnel, écrit "ont". Ça donnait une phrase comme "je suis d'accord si ont y va".
Bon, j'arrête là, mais j'ai rarement vu un travail aussi bâclé. C'est vraiment dommage de gâcher le travail de l'auteur avec une traduction et un lettrage aussi médiocres.
J'ai été embarqué par l'histoire jusqu'au premier quart, puis petit à petit j'ai décroché. Les phrases sonnaient de plus en plus faux, n'étaient pas claires et limpides. Ma lecture est devenue laborieuse, et vers la fin, j'avais hâte de finir. Et je pense que ce n'est pas forcément dû au scénario, mais vraiment à la traduction et aux erreurs...

[Nirm]

Autant je te rejoins sur les fautes, autant sur la trad, je ne serais pas aussi tranché.
Par exemple, meurtrier et assassin ne sont pas synonymes. Si les deux restent des homicides volontaires, un assassin a prémédité son acte.
De meme, le pléonasme n'est pas toujours une faute. Il faudrait le passage en VO pour affirmer que l'intention de l'auteur n'était pas d'appuyer sur le côté répétitif.
L'arseniure est obtenu à partir de l'arsenic.
De manière générale Philippe Touboul est un traducteur reconnu pour son travail.

[nexus4]

Le pléonasme est courant dans les dialogues du quotidien. La presque totalité des gens que je connais disent "Monter en haut". Dire Bébé à sa fille n' a rien de vraiment choquant. Je crois qu'un truc t'as perturbé et tu es parti dans un tunnel où ne voyait plus que ça, quitte à chercher la petite bête.

[Baya]

Mouais, je sais pas...
Ma lecture a vraiment été pénible. Comparer avec la VO serait intéressant.

En tout cas, concernant les nombreuses fautes, mots passés à la trappe et autres erreurs, c'est assez énorme. Surtout quand on cite la relectrice