toine74 a écrit:Rodolphe et Léo conçoivent le scénario, Léo fait le découpage et Rodolphe finalise les dialogues et ils refilent le bébé à Marchal.
Ah bon. C'est officiel ? C'est leur arrangement ? J'ignorais leur modus operandi, merci de l'info.
toine74 a écrit:C'est des petites choses (un cadrage, un angle de vue), ce n'est pas véritablement gênant, mais quand tu connais la qualité du boulot de Léo en solo, là je me dis que le dessinateur ne prend pas beaucoup de risque.
C'est là que je ne suis pas : la couleur dominante des découpages de Leo, depuis un bon moment, c'est justement l'absence de "risques" : des planches plan-plan, des tas de gros plans avec du texte copieux, des sentiments d'une finesse éléphantesque -- et j'en passe.
Bien sûr comme bien du monde ici je subis -- je goûte -- encore la
Leo touch presque (
presque) à chaque fois, mais de là à écrire que sans Leo aux quatre coins du découpage on sent que le bouquin prend l'eau, j'avoue que je ne suis pas.
A contrario les albums dus au seul Rodolphe que je lis depuis quelques années font, eux, preuve d'un peu d'audace -- ou de je ne sais quoi au juste, mais qui donne à constater qu'on lit un scénario de Rodolphe (j'écris pas non plus que c'est le scénariste le plus novateur que la BD ait proposé ces dernières décennies, hein), si bien que j'en étais venu à penser que c'est Rodolphe qui a fait du bien à Leo et non l'inverse (en termes artistiques bien sûr, en termes économiques c'est évidement le contraire de l'inverse). La meilleure preuve -- pour le lecteur que
je suis -- c'est que deux des deux séries récentes de Leo auxquelles Rodolphe ne prend aucune part --
Terres lointaines et
Ultime frontière -- me tombent des mains (j'ai un temps pensé et écrit un peu différemment à propos de la première mais finalement non ça ne supporte pas la --
ma -- relecture).