nexus4 a écrit:
Et pi des histoires d'amuuuur (ca je connais pas, c'est cherchant pour creer ce post que j'ai trouvé ca).
Ça semble provenir de la période où Arédit appartenait au Fleuve Noir. Ce qui explique que, chez Arédit / Artima, on a eu des bandes dessinées Coplan, SAS ou Sam & Sally, ou des adaptations de romans de SF signés, mettons, Jimmy Guieu ou Richard-Bessière : l'éditeur littérature avait les droits de tout ça et pratiquait des déclinaisons (outre les ventes à l'audiovisuel), notamment en créant des adaptations. C'est ce qu'on appellerait aujourd'hui le "transmédia".
Y a un super bouquin sur le sujet, Aux origines de la pop culture : le Fleuve Noir et les Presses de la Cité au cœur du transmédia à la française, 1945-1990, à La Découverte.
Je suis en train de le finir, et c'est formidable. Un passage en revue d'une époque où le divertissement de genre avait une autre gueule. Les auteurs s'intéressent à la fois aux cadences frénétiques de création, au rapport à la culture étrangère, aux liens avec la crise identitaire de la France d'après-guerre, à l'évolution du marché et des médias… Passionnant.
Et donc, ils parlent, certes brièvement car ce n'est pas le cœur de leur analyse, d'Arédit.
Jim