[Manga] A propos de Sing " Yesterday " for me

[corbulon]

Message précédent :
Sing Yesterday for me : afterword est annoncé pour janvier chez Panini

[Révéler] Spoiler:

en Italie.

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[superboy]

C'est bien une collection d'histoires courtes avec le chapitre bonus sorti pour fêter le début de l'animée au Japon ?

Rien d'exceptionnel mais je dois bien avouer que je ne serais pas contre le fait de le voir sortir chez nous. En attendant, je relirais bien la série, ainsi que Les Lamentations de l'Agneau. Ça fait longtemps que je n'ai pas remis le nez dans le travail de Toume.

[Bolt]

Ayant fait totalement abstraction du manga à l'époque de la sortie des premiers tomes en France, je me suis vaguement penché sur le sujet au moment de l'adaptation en anime. Je me demandais si le titre supportait bien le poids des années.

[euh... si vous le dites]

Ayant fait totalement abstraction du manga à l'époque de la sortie des premiers tomes en France, je me suis vaguement penché sur le sujet au moment de l'adaptation en anime. Je me demandais si le titre supportait bien le poids des années.

Bof.
Il supporte surtout mal le poids des volumes.
Ca démarre sympa et ça tourne en rond assez vite.

[onehmouninehl]

Disons que l'on reste tout du long dans de la chronique quotidienne de gens qui ne veulent pas prendre de décisions. Forcément, ça n'avance pas vite !

[yannzeman]

j'aimais bien ce titre.
j'ai décroché parce que les tomes suivants n'arrivaient pas, et je ne les ai pas vu arriver quand ils sont sortis.
maintenant, j'aurais bien envie de les lire, mais ils ne sont plus dispos.

dommage.
j'espère une réédition, on ne sait jamais.

[fvcpp]

C'est un titre qui doit pouvoir se trouver en bibliotheque ou d'occaz

[Bolt]

j'espère une réédition, on ne sait jamais.

Les rééditions ne sont pas vraiment dans la politique de Delcourt. On peut le trouver en occasion avec un peu de patience.

[superboy]

Entièrement d'accord avec oneh.

C'est le principe de la série de tourner en rond. Les personnages de la série vivent au gré d'un quotidien à la force de gravité qui les entrave tant que s'en accommoder leur apparaît bien souvent plus enviable que de lutter en désespoir de cause contre le courant. Même le cliché de la manic pixie dreamgirl succombe aux questionnements existentiels qui travaillent l'œuvre. Chaque micro-décision prise par Rikuo, Haru ou l'un de leurs amis représente une victoire arrachée au maelström inextricable de situations et de sentiments confus, générant elle-même une inertie qui finit par les dépasser. Car en creux de ce marivaudage moderne aux péripéties banales bercées par un rythme alangui, c'est bien le portait le portrait d'une jeunesse intranquille qui se dessine, toujours en mouvement, éternellement inquiète.

J'adore cette série justement pour sa constance, parce que je n'arrive pas à comprendre si ses personnages avancent sans changer ou s'ils changent sans avancer. Je pense que si elle se poursuivait encore aujourd'hui avec vingt ou vingt-cinq tomes au compteur, je serais toujours aussi fan. C'est en tout cas une lecture que je recommande sans réserve.

[Bolt]

dooonnc... ça tourne en rond mais le plaisir se trouve là.

[corbulon]

j'espère une réédition, on ne sait jamais.

Les rééditions ne sont pas vraiment dans la politique de Delcourt. On peut le trouver en occasion avec un peu de patience.

Ouais le premier exemple qui me vient en tête c’est Mother Sarah où l’éditeur publiait des tomes alors que d’autres n’étaient plus disponible. Et je me rends compte que cette série est antérieure à l’aventure éditoriale de Panini en librairie en France. Mais mais ça voudrait dire que ce n’est pas Panini qui a lancé la mode du flux tendu pour les publications de mangas alors ?

[Bolt]

L'organigramme de Panini a un peu bougé il y a 2-3 ans. Delcourt est le nouveau cancre de l'édition manga en France. Back catalogue à la poubelle, nouvelles séries anecdotiques, concentration des efforts uniquement sur les rééditions de Tezuka, et on ne doit la réédition de Spirale que pour surfer sur la vague de sorties des Junji Itô par Mangetsu.

[euh... si vous le dites]

dooonnc... ça tourne en rond mais le plaisir se trouve là.

Kei Toume transpose dans le monde des freeters les indécisions perpétuelles des séries sentimentales pour ados.
On peut y voir du vertige existentiel comme superboy et c'est très bien, mais on peut y voir aussi un étalement longuet de recettes un peu moisies déjà vues dans 3 zillions de manga pour ados mais transposées ici dans un cadre seinen.

[superboy]

Je ne sais pas si c'est ton cas euh..., mais j'avais tout juste l'âge des personnages quand le manga est arrivé sur nos côtes. Je reconnais m'être tant projeté dans l'œuvre à l'époque qu'il m'est difficile aujourd'hui de différencier ce que j'ai apporté dans ma lecture de ce qui était déjà couché sur la page. Chose assez rare chez moi, j'ai relu plusieurs fois la série au cours de sa parution qui m'a accompagnée durant ma vingtaine. Je n'ai en revanche lu les derniers volumes qu'une seule fois et n'ai pas remis la main dessus depuis la sortie du dernier tome.
Une relecture ne me ferais pas de mal, mais Sing Yesterday For Me est pour moi comme un temple, un lieu intime dans lequel on pénètre avec déférence de crainte de s'apercevoir, à nouveau baignée par son atmosphère, à quel point l'on a soi-même changé.

Conclusion: Méfis-toi quand même de mon avis Bolt, il se peut qu'il soit aveugle.

je me rends compte que cette série est antérieure à l’aventure éditoriale de Panini en librairie en France.

Faux, panini commence à publier des séries comme 20th Century Boys et Enfer et Paradis en 2002, et même Kamikaze en 2001 je crois bien. Je ne peux pas vérifier car la date de mars 98 qu'on trouve en ligne pour le tome 1 est en réalité celle de la VO. Sing Yesterday For Me entame sa parution en septembre 2003.

Mais mais ça voudrait dire que ce n’est pas Panini qui a lancé la mode du flux tendu pour les publications de mangas alors ?

Ça, je n'en sais rien. Ce que je leur reproche, c'est d'en avoir trop longtemps fait leur principale stratégie d'édition. La gestion du fonds chez eux fut à mon sens beaucoup trop ignorée au profit de la nouveauté. C'est le lot de tous les éditeurs de gérer leur catalogue, d'élaguer si nécessaire afin de maintenir un équilibre financier parfois précaire, mais panini a vraiment abusé du sécateur à une époque.

[HervB]

Concernant la série, je suis un peu comme "euh..." et j'approuve son dernier message, alors que je suis plutôt fan des titres de Kei Toume. Mais si j'ai tous les tomes, je dois avouer que j'ai toujours les deux ou trois derniers à lire (un jour, si si), tellement je me suis lassé de toutes ces indécisions. Pourtant, les mangas où il ne se passe pas grand chose ne me gênent pas. Mais il y a des limites, ha ha !