A propos de Jack Palmer de Pétillon

[Genug]

Message précédent :

Je n'ai que le premier des trois albums écrits pour Rochette (dessin superbe). Les deux autres ont paru, je le suppose, au su de tous mais à mon insu.

Moi-même j'ai découvert le 3 assez tard, ces albums n'ont guère fait parler d'eux, pourtant dans le premier au moins le scénario est digne de Goscinny, pas moins.

[ghib]

Hommage de Larcenet sur son compte Facebook

[Genug]

Hommage de Larcenet sur son compte Facebook

Hommage qu'il ne t'a pas autorisé à reposter ici, donc crains la colère de Larcenet (et anticipons la fermeture de sa page facebook)...

[Aigle Solitaire]

Hommage de Larcenet sur son compte Facebook

Émouvant.

[Cabarezalonzo]

Oui, Larcenet a réussi le tour de force de combiner les deux personnages les plus emblématiques de l'oeuvre de Pétillon pour cet hommage à la fois très réussi esthétiquement et émouvant.
Et ainsi de nous faire rire et pleurer.

[unrefractaire]

Je me suis décidé à lire les aventures de Jack Palmer en les empruntant en bibliothèque pour cet été... C'est de mon époque et pourtant j'étais complètement passé à côté...
J'en ai lu une bonne partie et je vous livre une présentation générale de la série que je compte proposer aux correcteurs :
"De nouveaux mystères de Paris avec Jack Palmer le privé en éternel imperméable, stetson et sac Tati, le privé pas très dur à cuire prompt à se rouler sous la couette, le privé qui ne tient pas le whisky et qui étend son linge, le privé qui n’hésite pas à mettre les mains ans le cambouis ou à faire jouer l'huile de coude, gaffeur invétéré réfractaire au permis de conduire... Palmer qui, au fil des albums, devient le manifeste de l'inadéquation sociale, un desperado borderline dans lequel tout humaniste ne peut que se reconnaître…
Après quelques enquêtes qui ont été bon an mal an, clopin-clopan, menées et résolues, ce n'est pas Palmer qui abandonne le métier de privé, c'est le métier qui abandonne Palmer… Et le voilà jeté, parfois acteur, parfois témoin, dans les infinies contradictions du monde du travail, dans la confusion du monde politique, dans le clinquant du show bizness. Il y a encore des clients qui viennent prendre contact avec Palmer et tenter de le convaincre de reprendre du service.
Palmer a quelque difficulté à s’adapter aux prémisses de la start-up nation (ce qui n’étonne pas franchement ses fans), faisant démonstration d'un rapport au travail qui n'est pas sans rappeler celui que déployait en son temps un certain garçon de bureau en éternel pull vert…
Parfois, la métafiction s'invite dans ces aventures, et dessine Palmer en héros ambivalent de bande dessinée.

[Monsieur Jean]

Je n'ai que le premier des trois albums écrits pour Rochette (dessin superbe). Les deux autres ont paru, je le suppose, au su de tous mais à mon insu.

Moi-même j'ai découvert le 3 assez tard, ces albums n'ont guère fait parler d'eux, pourtant dans le premier au moins le scénario est digne de Goscinny, pas moins.

Longtemps je me suis dit qu'il aurait été un excellent candidat pour reprendre les scénarios d'Astérix.

[Genug]

je voudrais surtout lire l'Enquête Corse (vu le film en son temps).

Dans cet album-là Pétillon était en état de grâce, il n'avait jamais atteint ce niveau... et n'a pas su rééditer l'exploit plus tard.
Encore une fois il est particulièrement tentant de rapprocher L'enquête corse de Goscinny...

[unrefractaire]

Je me suis décidé à lire les aventures de Jack Palmer

Je m'y suis mis il y a peu de temps également, avec notamment "Un détective dans le Yucca", une succession de petits sketchs malins.

Rien que le titre et le dessin, c'est tout l'esprit de dérision... Et la première histoire en 1 page en lien avec le titre: Pétillon a le chic pour faire de la critique politique avec humour, il dézingue tout le monde et toutes les idéologies en en démontrant l'absurde et la vanité...

Mais je voudrais surtout lire l'Enquête Corse (vu le film en son temps).

Je vais me l'acheter alors... À l'époque la sortie avait été assez communiquée... Pétillon a démonté la politique des années 80-90 - le PCF, les gaullistes, le financement des partis - je ne sais pas si des lecteurs non avertis de ces année-là seraient capables de goûter tout le sel des clin d'oeil, références, etc...

[Genug]

Pétillon a le chic pour faire de la critique politique avec humour, il dézingue tout le monde et toutes les idéologies en en démontrant l'absurde et la vanité...

Oui, il manque au Canard enchaîné...

[unrefractaire]

Pétillon a le chic pour faire de la critique politique avec humour, il dézingue tout le monde et toutes les idéologies en en démontrant l'absurde et la vanité...

Oui, il manque au Canard enchaîné...

Je me suis acheté L'Année du tag en occaze... Rien que le sujet du "jeune" de "banlieue" (entre guillemets car ne voulant plus rien dire comme tout cliché usé) et "culture de banlieue" vu par Pétillon, ça doit être du bon...
Sinon l'anthologie de son travail pour le Canard, c'est un bon bouquin bien fichu?

[Alexander]

De nouveaux mystères de Paris avec Jack Palmer le privé en éternel imperméable, stetson et sac Tati, le privé pas très dur à cuire prompt à se rouler sous la couette, le privé qui ne tient pas le whisky et qui étend son linge, le privé qui n’hésite pas à mettre les mains ans le cambouis ou à faire jouer l'huile de coude, gaffeur invétéré réfractaire au permis de conduire... Palmer qui, au fil des albums, devient le manifeste de l'inadéquation sociale, un desperado borderline dans lequel tout humaniste ne peut que se reconnaître…
Après quelques enquêtes qui ont été bon an mal an, clopin-clopan, menées et résolues, ce n'est pas Palmer qui abandonne le métier de privé, c'est le métier qui abandonne Palmer… Et le voilà jeté, parfois acteur, parfois témoin, dans les infinies contradictions du monde du travail, dans la confusion du monde politique, dans le clinquant du show bizness. Il y a encore des clients qui viennent prendre contact avec Palmer et tenter de le convaincre de reprendre du service.
Palmer a quelque difficulté à s’adapter aux prémisses de la start-up nation (ce qui n’étonne pas franchement ses fans), faisant démonstration d'un rapport au travail qui n'est pas sans rappeler celui que déployait en son temps un certain garçon de bureau en éternel pull vert…
Parfois, la métafiction s'invite dans ces aventures, et dessine Palmer en héros ambivalent de bande dessinée.

Superbe texte sur Jack Palmer ! Beaucoup de choses y sont évoquées.
L'intelligence de Petillon y est présente.

[Genug]

Sinon l'anthologie de son travail pour le Canard, c'est un bon bouquin bien fichu?

Je ne l'ai pas, mais puisque ça compile du Pétillon, ça ne peut pas être mauvais...

[patricelg]

la censure en 1983

[patricelg]

incroyable mais vrai, je viens de retrouver dans un des numéros suivants de Fluide un démenti de Pétillon himself
L'honneur du Provençal est donc sauf
Je ne sais pas par contre si la Pravda a eu autant de tolérance