Sauf qu'il n'y a pas chez Balzac de telles descriptions. Vous êtes des ânes.
mais il écrivait pour faire des lignes parce qu'il était payé à la page.
j'ai honte mais j'ai jamais pu finir un Balzac. je trouve son style imbuvable.
et moi d'abord je suis une ânesse :siffle:
Tu veux un scan ou un caca sur ton doigt ?Sauf qu'il n'y a pas chez Balzac de telles descriptions. Vous êtes des ânes.
Qu'as-tu lu de Balzac ?
pareil
Chapitre ennuyeux car il explique quatre ans de bonheur :
L'hôtel de Grandlieu
La maison de Grandlieu s'est partagée en deux branches vers le milieu du dernier siècle: d'abord la maison ducale condamnée à finir, puisque le duc actuel n'a eu que des filles; puis les vicomtes de Grandlieu qui doivent hériter du titre et des armes de leur branche aînée. La branche ducale porte de gueules, à trois doullouères, ou haches d'armes d'or mises en fasce, avec le fameux Caveo non Timeo! pour devise, qui est toute l'histoire de cette maison.
L'écusson des vicomtes est écartelé de Navarreins qui est de gueules, à la fasce crénelée d'or, et timbré du casque de chevalier avec - Grands faits, Grand lieu! pour devise. La vicomtesse actuelle, veuve depuis 1813, a un fils et une fille. Quoique revenue quasi ruinée de l'émigration, elle a retrouvé, par suite du dévouement d'un avoué, de Derville, une fortune assez considérable.
Rentrés en 1804, le duc et la duchesse de Grandlieu furent l'objet des coquetteries de l'Empereur; aussi Napoléon, qui les eut à sa cour, rendit-il tout ce qui se trouvait à la maison de Grandlieu dans le Domaine, environ quarante mille livres de rente. De tous les grands seigneurs du faubourg Saint-Germain qui se laissèrent séduire par Napoléon, le duc et la duchesse (une Ajuda de la branche aînée, alliée aux Bragance) furent les seuls qui ne renièrent pas l'Empereur ni ses bienfaits. Louis XVIII eut égard à cette fidélité lorsque le faubourg Saint-Germain en fit un crime aux Grandlieu; mais peut-être, en ceci, Louis XVIII voulait-il uniquement taquiner Monsieur. On regardait comme probable le mariage du jeune vicomte de Grandlieu avec Marie-Athénaïs, la dernière fille du duc, alors âgée de neuf ans. Sabine, l'avant-dernière, épousa le baron du Guénic, après la Révolution de Juillet. Joséphine, la troisième, devint madame d'Ajuda-Pinto, quand le marquis perdit sa première femme, mademoiselle de Rochefide. L'aînée avait pris le voile en 1822. La seconde, mademoiselle Clotilde-Frédérique, en ce moment, à l'âge de vingt-sept ans, était profondément éprise de Lucien de Rubempré.
Il ne faut pas demander si l'hôtel du duc de Grandlieu, l'un des plus beaux de la rue Saint-Dominique, exerçait mille prestiges sur l'esprit de Lucien; toutes les fois que la porte immense tournait sur ses gonds pour laisser entrer son cabriolet, il éprouvait cette satisfaction de vanité dont a parlé Mirabeau. - Quoique mon père ait été simple pharmacien à l'Houmeau, j'entre pourtant là... Telle était sa pensée. Aussi eût-il commis bien d'autres crimes que ceux de son alliance avec un faussaire pour conserver le droit de monter les quelques marches du perron, pour s'entendre annoncer: "Monsieur de Rubempré!" dans le grand salon à la Louis XIV, fait du temps de Louis XIV sur le modèle de ceux de Versailles, où se trouvait cette société d'élite, la crème de Paris, nommée alors le petit Château.
La noble portugaise, une des femmes qui aimait le moins à sortir de chez elle, était la plupart du temps entourée de ses voisins les Chaulieu, les Navarreins, les Lenoncourt. Souvent la jolie baronne de Macurner (née Chaulieu), la duchesse de Maufrigneuse, madame d'Espard, madame de Camps, mademoiselle des Touches, alliée aux Grandlieu qui sont de Bretagne, se trouvaient en visite, allant au bal ou revenant de l'Opéra. Le vicomte de Grandlieu, le duc de Rhétoré, le marquis de Chaulieu, qui devait être un jour duc de Lenoncourt-Chaulieu, sa femme Madeleine de Mortsauf, petite-fille du duc de Lenoncourt, le marquis d'Ajuda-Pinto, le prince de Blamont-Chauvry, le marquis de Beauséant, le vidame de Pamiers, les Vandenesse, le vieux prince de Cadignan et son fils le duc de Maufrigneuse, étaient les habitués de ce salon grandiose où l'on respirait l'air de la cour, où les manières, le ton, l'esprit s'harmoniaient à la noblesse des maîtres dont la grande tenue aristocratique avait fini par faire oublier leur servage napoléonien.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k101424w
au pluriel, le masculin l'emporte !
Oh si, comme Proust ou Ulysse de Joyce (que j'ai également lu et apprécié), il y a pire comme lecture. Cela n'empêche que Balzac était un écrivain qui écrivait deux fois plus que nécessaire pour des raisons financières avant tout. Mon propos était de relever qu'il y a aujourd'hui des auteurs à succès décriés qui seront sans doute bien mieux considérés à titre posthume...peau de chagrin
eugenie grandet
pere goriot
colonel chabert
lys dans la vallée
et le medecin de campagne
fallait pas?
Mon propos était de relever qu'il y a aujourd'hui des auteurs à succès décriés qui seront sans doute bien mieux considérés à titre posthume...
Vous me faites rigoler avec Balzac...vous n'avez jamais lu Théophile Gauthier ???
Dans le Capitaine Fracasse, il prend 2 chapitres (des gros) pour décrire le château et ses alentours...2 chapitres !!!
Pourquoi un tel sort pour ceux d'aujourd'hui alors que nombre de ceux d'hier sont restés populaires : Jules Vernes, Alexandre Dumas, Balzacje suis pas super fort en histoire de la litterature, mais je doute que ce fut le seul dans ce cas là. ce qui est fort chez balzac, ce sont ses portraits, et du coup pour moi tout ce qu'il y a autour y participe, donc ca ne me derange pas
je pense surtout que les auteurs a succes d'aujourd'hui seront completement oubliés a titre posthume
ça compense, mais c'est incompréhensible
Zola m'a toujours emmerdé vegra. Pas faute d'avoir essayé pourtant. Flaubert, ça va.
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