[EN PREVIEW] L'encre du passé - Maël-Bauza

[titopi]

Dans le Japon d'Edo, Môhitsu, calligraphe errant d'un village à l'autre, rencontre Atsuko, jeune fille espiègle chez qui il décèle un don pour la peinture. Il décide de l'emmener avec lui à Edo pour qu’elle y fasse son apprentissage. Au cours du voyage, une amitié profonde naît entre le calligraphe et la jeune peintre. Tissé autour d'une longue conversation calligraphique, ce lien donnera à Môhitsu la force de surmonter les épreuves du passé et de retrouver l'inspiration.

Je suis curieux de ne pas avoir vu de sujet ouvert ou alors j'ai mal cherché.

Ceci dit, un album fort poétique dans le Japon médiéval, ou l'art de la peinture prends le pas sur le raisonnement et la quête de soi même, à travers l'apprentissage de cet art à une jeune teinturière.
Cela aurait pu être également une quête en ce qui concerne Maël, tant l'univers des aquarelles est riche en couleurs, dont notamment certaines planches.
Un bel ouvrage dans la collection "Aire Libre".

[jolan]

Ma foi, cet album me semble d'un grand intérêt, j'y jetterai deux de mes yeux le cas échéant.

[pajan]

A noter qu' il existe un tirage de 777 exemplaires de l'album avec une jaquette et un xl signé.

[C...]

Une BD effectivement magnifique. Poétique, subtile... Des dessins superbes et une histoire prenante malgré sa simplicité.
Si cela vous intéresse, voici la critique parue sur le blog de la librairie Critic à Rennes :
http://librairie.critic.over-blog.fr/ar ... 23828.html

[paplouf]

Ma foi, cet album me semble d'un grand intérêt, j'y jetterai deux de mes yeux le cas échéant.

te connaissant, je pense sincèrement que cela devrait te plaire. très émouvant, tout en retenue, j'ai beaucoup aimé.
Et que dire des passages calligraphiés, splendide !

[ckicmoi]

Et voilà la chronique de l'album calée ... dans le bon sujet !

L'encre du passé par A. Perroud

[nexus4]

Et comme on aime, la preview, fut elle tardive
http://www.bdgest.com/preview-550-BD-l- ... mplet.html

[ben27]

J'ai l'impression que beaucoup sont passés à côté de ce superbe album, tout en finesse, dans le dessin comme dans le scénario. Une BD qui prend son temps, ce n'est pas si fréquent dans la production actuelle. C'est en tous les cas un de mes coups de coeur de 2009.
Bref, si la chronique peut redonner un coup de projecteur à cet album, c'est très bien.

[benjaminlemau]

Dans ma librairie, c'est un gros succès, j'ai déjà vendu tout mon stock et recommandé.

Cet album est un vrai régal. Mael a vraiment une finesse exceptionnelle.

[prof]

L'un de mes derniers coup de coeur...

[theclark]

Un excellent one-shot paru chez Aire Libre, une collection pleine de pépites...
En tout cas, le coup de coeur est tout à fait justifié, et également sur d'autres sites :

http://climaginaire.joueb.com/news/l-encre-du-passe

C'est unanime

[Lelf]

Je l'ai également lu la semaine dernière et j'ai grandement apprécié.
En ouvrant j'ai déjà été bluffée par la technique graphique, en ayant l'impression de me retrouver dans des estampes japonaises qui me happaient dans le monde des auteurs.
Ensuite c'est vraiment intrigant de voir comment des auteurs européens ont pu capter avec autant de justesse l'ambiance japonaise.

Bref, c'est une très belle histoire, à découvrir.

[poloix]

Si je puis émettre un avis dissonant à ce concert de louanges: j'ai globalement peu accroché a cet album.
Graphiquement, le trait est fin et très élégant, et les couleurs sont magnifiques. Cependant, si la finesse est de mise également pour le scénario et malgré l'ambiance plutôt réussie, j'ai trouvé le récit très plat et presque anecdotique. Le tout manque je trouve de profondeur, d'émotions, de surprises et même de poésie. L'histoire n'a jamais réussi un seul instant à me captiver tout au long des 80 pages...

[toine74]

Si je puis émettre un avis dissonant à ce concert de louanges: j'ai globalement peu accroché a cet album.
Graphiquement, le trait est fin et très élégant, et les couleurs sont magnifiques. Cependant, si la finesse est de mise également pour le scénario et malgré l'ambiance plutôt réussie, j'ai trouvé le récit très plat et presque anecdotique. Le tout manque je trouve de profondeur, d'émotions, de surprises et même de poésie. L'histoire n'a jamais réussi un seul instant à me captiver tout au long des 80 pages...

Ce que tu reproches à cet album est justement ce qui m'a le plus séduit... Je trouve le récit très dense mais il se déroule tout en non-dits

[Révéler] Spoiler:

les évènements tragique du passé de Môhistu + la rencontre manquée avec la veuve, la déchéance de Atsuko et les compromis de l'ami peintre.

Ce qui se passe entre les cases est aussi important que ce qui est raconté. Quand au manque d'émotions, là aussi tout est caché, montrer ses émotions au Japon est très mal considéré ; rien de pire que de perdre la face, c'est une partie de son honneur. Les héros souffrent en silence... Comme ça a été déjà dit, les auteurs ont magnifiquement capté l'esprit japonais.

Pour moi, c'est une réussite ! Chacun ses goûts

[Ransome]

Que d'émotions dans cet album ! Je me permet de vous renvoyer à un commentaire que j'en ai fait, une lecture croisée avec le dernier tome de Jonathan de Cosey :
http://www.librairiemonet.com/blogue/?p=1541

[nexus4]

J'ai beaucoup aimé la douceur de ce récit, une ambiance un peu "Apres la pluie" où l'assistant de Kurosawa, comme en un hommage à son maitre, faisait preuve d'une certaine retenue. Car c'est bien de cette relation maitre-élève qu'il s'agit. Un don découvert suivi du don d'un enseignement, un écho en retour. Et le vrai mentor n'est pas forcement celui qui enseigne le plus longtemps. Rien d'épique, pas de suspens, juste une trajectoire, un geste, comme un idéogramme.

[le_korrigan]

Entretien avec Antoine Bauza
L'auteur, écrivain, scénariste et créateur de jeux Antoine Bauza nous a accordé un sympathique entretien où il nous parle de ses activités protéiformes...

[poloix]

Si je puis émettre un avis dissonant à ce concert de louanges: j'ai globalement peu accroché a cet album.
Graphiquement, le trait est fin et très élégant, et les couleurs sont magnifiques. Cependant, si la finesse est de mise également pour le scénario et malgré l'ambiance plutôt réussie, j'ai trouvé le récit très plat et presque anecdotique. Le tout manque je trouve de profondeur, d'émotions, de surprises et même de poésie. L'histoire n'a jamais réussi un seul instant à me captiver tout au long des 80 pages...

Ce que tu reproches à cet album est justement ce qui m'a le plus séduit... Je trouve le récit très dense mais il se déroule tout en non-dits

[Révéler] Spoiler:

les évènements tragique du passé de Môhistu + la rencontre manquée avec la veuve, la déchéance de Atsuko et les compromis de l'ami peintre.

Ce qui se passe entre les cases est aussi important que ce qui est raconté. Quand au manque d'émotions, là aussi tout est caché, montrer ses émotions au Japon est très mal considéré ; rien de pire que de perdre la face, c'est une partie de son honneur. Les héros souffrent en silence... Comme ça a été déjà dit, les auteurs ont magnifiquement capté l'esprit japonais.

Pour moi, c'est une réussite ! Chacun ses goûts

Je viens de voir le film "Lost in Translation" réalisé par la fille de Copola. C'est marrant pcq ça m'a fait penser à l'encre du passé et à ce que tu as dit (je m'adresse à Toine74). Ça m'y a fait penser d'une part car ça se passe aussi au Japon (ok dans un japon contemporain mais quand même) et pcq c'est à mon sens le même type d'histoire. Je m'explique: une histoire tout en retenue, en non-dits comme tu disais. Il y a même une similitude entre ces deux "histoires d'amour" fugace qui naissent entre deux personnages qui se croisent, qui finalement se ratent et qui le regretteront sans doute toute leur vie. Comme quoi la bd m'a laissé de marbre et le film m'a touché et ce qui m'a plu dans l'un m'a déplu dans l'autre...

[toine74]

Intéressant développement poloix. J'avais aussi apprécié Lost in translation lors de sa sortie (Bill Murray rocks !). Ta comparaison entre les deux histoires est surprenante, mais pas dénuée de sens. C'est malin, maintenant il faut que je revoie le film .

[Hugui]

Le calligraphe japonais en mal d'inspiration rencontre dans un village retirée une fillette douée pour le dessin et la prend sous son aile pour l'emmener à la grande ville faire son apprentissage chez un de ses amis.
Ce voyage initiatique va profiter aux deux, le maître retrouvant son art au contact de la petite fille et 12 ans après, c'est l'inverse qui va se produire, le vieux maître permettant à sa disciple de retrouver confiance en son art.
Très beau récit lent et tout en nuance d'émotion mis en dessin dans le même ton avec des couleurs sépia tout en douceur.
Un agréable moment de lecture, même si je suis moins emballé que certains plus haut, je préfère "après la pluie" de Juillard, mais je suis un inconditionnel des ses dessins, ceux-ci dont je reconnais la qualité m'enthousiasme moins.