botachris a écrit:Le premier argument ne me convainc pas ...
lu cette semaine,
tres belle découverte, coup de coeur pour cette histoire "mythonnée" avec tendresse et une certaine innocence.
Mathias Picard nous livre l'histoire d'une voisine, prosituée, une vie peu commune, mis à part ce sentiment de tendresse pour cette femme que l'on perçoit à travers cette hisoitre, il prend suffisament de recul pour laisser parler Jeannine. Du coup on a l'impression qu'elle est là devant nous et que c'est à nous qu'elle raconte son histoire. Ce n'est pas Mathias qui raconte mais bien jeanine, j'apprécie de le voir douter en meme temps que nous sur certains éléments, cela créé une espèce de connivence entre l'auteur et le lecteur.
une formidable lecture que je recommande
Tofi a écrit:C'est raconté avec de la pudeur et beaucoup d'élégance. C'est une vraie jolie BD.
Charlus a écrit:Suite aux conseils avisés reçus sur BD Gest, j'ai lu cette histoire formidable, où le narrateur découvre les réalisations incroyables de cette femme. Tellement incroyable qu'il doute à chaque fois des nouvelles révélations de son sujet.
D H T a écrit:La dangerosité de l'Association, c'est qu'elle cherche à imposer les vues de son microcosme à l'ensemble de la bande dessinée. Les auteurs de l'Association se prennent pour le cerveau de la bande dessinée.
D H T a écrit:Les lecteurs, encore une fois, vont aimer la figure de Jeanine... mais pas forcément le livre en tant que tel car ce dernier, n'ayant pas été assez creusé, il ne rend pas assez justice au personnage.
D H T a écrit:Pouvait-on attendre autre chose de ce qui n'est, en définitive, qu'un ouvrage de salon parisien parmi tant d'autres? J'ose affirmer que jusque dans le formalisme abscons et inutile de certains autres bouquins, inutile car sans passion encore une fois (la complexité n'est pas un défaut en soi, pas plus que la simplicité: tout dépend comment elles sont traitées), inutile car en toute complaisance, en tout consensus culturel, en bonne complicité avec un contexte social politiquement correct dont le projet est de faire passer des bandes dessinées mal dessinées, s'agissant de mauvais dessin puisque c'est le cas de "Jeanine", j'ose affirmer que d'une manière ou d'une autre, on joue sur une fibre intimiste non dénuée de pathos, soit en invoquant la posture d'auteurs maudits qui n'en sont pas, soit en prenant un sujet touchant pour livrer une BD trop légère comme c'est le cas ici.
Cette assertion me semble déjà être une volonté de faire passer un message plutôt que le démontrer.D H T a écrit:[...]avec un contexte social politiquement correct dont le projet est de faire passer des bandes dessinées mal dessinées
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