The Got a écrit:
Ce fut mon quatrième, mais non le dernier, Spirit acheté. Je l'ai toujours, évidemment. C'est le moins fragile des quatre albums souples du Spirit dans la collection Mirage (comparable, dans sa fabrication, à
La Croisière infernale de Lob et Pichard.
Plus tard, j'ai eu la chance de pouvoir me procurer dans la capitale (je ne les ai jamais trouvés ailleurs) et à un prix élevé mais décent, quelques volumes des Archives DC, dont celui-ci :
qui contient :
1ent - outre l'épisode de la comic book section du dimanche 6 octobre 1946,
Meet P'Gell https://www.comics.org/issue/271781/cover/4/https://www.comics.org/issue/271781/jubilatoire parodie d'espionnage de série Z avec nazi et formule secrète d'un savant russe, intrigue se déroulant dans ce nid de barbouses qu'était (et doit encore être) Istambul. Eisner donne à la garce et femme fatale P'Gell l'occasion de se présenter dans une vignette qui fournira l'illustration de couverture du 4e Spirit aux Humanos et du 13e opus des DC Archives, de la façon suivante, dans cette fameuse pose lascive et vulgaire (clop au bec, main dans la tignasse, robe fourreau très décolletée, dévoilant par ailleurs un genou à partir duquel l'œil du lecteur (un brin salace) est censé remonter autant qu'il peut pour découvrir tout ce qui peut être exhibé de chair tendre...) :
"I am P'Gell... And this is not a story for little boys !!..." Quelle entrée en matière, rendant emblématique cette splash page qui incite à aller plus loin dans la lecture. Dès la première case de la page suivante, on fait connaissance avec le nazi Hans Dammt, réfugié dans ce sanctuaire pour espions, donnant sur le Bosphore.
2ent - l'épisode intitulé
Olga bustle in 'outcast', de la section du dimanche 1er septembre 1946 (en fait publié quelques semaines avant "Meet P'Gell")
https://www.comics.org/issue/275757/cover/4/https://www.comics.org/issue/275757/et qui fournit l'illustration de couverture du deuxième volume du Spirit aux Humanos, intitulé "Les Paumés".
Je n'ai jamais lu d'interview ou d'article confirmant ce que j'affirme ci-après, mais Jean-Marc Loro est l'auteur en franco-belge chez qui l'influence de Will Eisner me paraît la plus manifeste.