Sa visite en Pologne avant le G20
“J’ai eu les meilleurs commentaires à l’étranger. Bon, je vais en Pologne et je fais un discours. Mes ennemis dans les médias, mes ennemis disent que c’était le plus grand discours jamais prononcé à l’étranger par un président. […] Vous avez vu les commentaires sur mon discours. La Pologne était magnifique et merveilleuse, et l’accueil a été incroyable.”
L’invitation d’Emmanuel Macron
“Il m’a appelé et m’a dit, ‘j’adorerais que vous veniez pour vous rendre hommage en France’, rapport à la fête du 14 juillet. En plus, c’est le 100e anniversaire de la Première Guerre mondiale. C’est énorme. Et j’ai dit oui. Disons-le, j’ai d’excellentes relations avec lui. C’est un mec génial. […] C’est un mec génial. Intelligent. Fort. Il adore me tenir la main. Les gens l’ignorent mais il adore me tenir la main. Ça, c’est bien. […] Vraiment. C’est un mec super. Et c’est un mec coriace, mais bon, il est obligé. Je pense qu’il sera un président formidable pour la France. Mais il adore me tenir la main.”
Le 14 juillet à Paris
“Le défilé du 14 juillet, c’était… Ouah, c’était vraiment trop cool. Je veux dire, c’était beaucoup mieux qu’un défilé normal. Ils avaient 200 avions au-dessus de nos têtes. D’habitude, on a les avions et c’est tout, comme pour le Super Bowl. […] Et vous savez ce qui était sympa aussi ? C’était court. Vous savez, ça a duré deux heures et c’était fini. Ça a pas duré toute la journée. […] Ils avaient vraiment beaucoup de trucs. Peut-être 100 000 uniformes, bataillons, groupes. Après, il y avait les retraités, les anciens, ceux qui étaient gravement blessés. Tout le spectacle, c’était vraiment top.”
La Tour Eiffel et Napoléon
“Nous avons dîné à la Tour Eiffel, et en bas de la Tour Eiffel, on aurait dit que c’était la plus grande célébration qu’ils aient jamais eue dans l’histoire de la Tour Eiffel, c’est-à-dire, il y avait des milliers et des milliers de gens, parce qu’ils avaient entendu qu’on dînait à la Tour Eiffel. […] C’était magnifique. On a visité le musée, on est allé sur la tombe de Napoléon… […] Bon, Napoléon a fini pas très bien. Mais c’était à ma demande. Donc, je demande au président : et Napoléon alors ? Et il me dit : ‘Non, non, non. C’est incroyable ce qu’il a fait. Il a dessiné Paris.’ L’agencement des rues, la façon dont tout ça fonctionne, vous savez, les carrefours. Il a fait tellement de choses et même au-delà. Son grand problème, c’est de ne pas avoir été en Russie cette nuit-là à cause de ses activités hors programme [sic], et ils sont morts de froid. Combien de fois la Russie a été sauvée par la météo ?”
Sa seconde conversation avec Poutine le 7 juillet
“Bon, Melania est assise à l’autre bout de la table, tout au bout, très loin. Elle est assise à côté de Poutine et quelqu’un d’autre que je ne connais pas. Elle était assise à côté de Poutine.
The New York Times (NYT) – Elle était assise à côté de lui depuis le début ?
– Oui, elle était assise à côté de Poutine.
– Est-ce qu’elle parle russe ?
– Non, elle parle d’autres langues. […] Elle est assise à côté de Poutine et quelqu’un d’autre, et c’est comme ça. On était en train de manger et au moment du dessert, je suis juste allé dire bonjour à Melania, et pendant que j’étais là, j’ai dit bonjour à Poutine. Un échange de politesses plus que tout autre chose. Ça n’a pas été une longue conversation, vous savez, peut-être 15 minutes. On a juste parlé – de choses. À vrai dire c’était très intéressant, on a parlé d’adoption.”
Son ministre de la Justice, Jeff Sessions
“Sessions n’aurait jamais dû se retirer [de l’enquête sur l’ingérence présumée de la Russie dans la présidentielle de 2016], et s’il avait eu l’intention de le faire, il aurait dû me le dire avant et j’aurais choisi quelqu’un d’autre.
NYT – Il ne vous avait pas mis au courant ?
– Que dalle. Et donc on se retrouve avec un Jeff Sessions qui accepte le poste, se met au boulot et ensuite refuse de témoigner. À moi de me débrouiller. Franchement c’est pas très correct envers le président. Comment peut-on accepter un poste et puis se défausser ? S’il s’était retiré avant de prendre le poste, alors je lui aurais dit : ‘Merci Jeff, mais je vais choisir quelqu’un d’autre.’”
Sa petite-fille (entrée dans la pièce à un moment de l’interview)
“C’est ma petite-fille Arabella, elle connaît des langues. Dis bonjour en chinois. […] Elle est géniale. Elle parle chinois couramment. Elle est vraiment top. […] Elle a même parlé avec le Président [chinois] Xi Jinping. Chérie, dis-nous quelques mots en chinois. Je sais pas moi un truc comme ‘Je t’aime Grand-père.’ […] Elle est incroyable, hein ? […] C’est dans les gènes.”
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