LeJoker a écrit:Le panneau rectangulaire blanc m'intrigue. C'est transparent, mais ça ne laisse pas passer les couleurs.
Note à Corbulon: non, je ne parle pas des plexiglas des zones de rétentions pour migrants réfugiés africains.
nexus4 a écrit:J'ai renommé le sujet, ce sera le sujet Actu de la SF comme celui des westerns.
Dans un monde dévasté, près de l’océan, un homme hirsute en tenue d’astronaute vit seul, tel un gardien de phare débraillé des siècles précédents. Machinalement, avec un respect des protocoles et une conscience professionnelle aiguisée, il veille sur le site dont il a la charge, un lieu dont l’intérieur constitue presque un sanctuaire secret, soumis aux règles sécuritaires les plus strictes, en raison de sa grande dangerosité : une centrale nucléaire.
Pourtant, cette centrale n’est plus que ruines. Les toitures sont effondrées, le béton des réacteurs est fissuré depuis longtemps, le vigile que le gardien s’efforce de saluer n’est qu’un hologramme qui, sans explication, reçoit toujours l’électricité nécessaire à son activation…Dans cette grande cathédrale, bâtiment mythique de la puissance de la Techno-science, les procédures du Gardien se muent en rituels, le silence et les ombres se chargent peu à peu de donner une âme aux lieux, et notre Robinson esseulé, dans son délire, fait de ce sanctuaire nucléaire un temple accueillant les esprits des aïeux.
Imaginée en contrepoint à Soon (scénario Thomas Cadène, paru chez Dargaud en 2019), UOS est une exploration graphique de l’univers de l’Effondrement, une ballade sensorielle au pays du retour en grâce, parmi les ruines, d’un être humain à l’écoute des Esprits et de la Nature.
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