Acheté Dimanche dernier sur le conseil de mon libraire qui le comparait à certains Marc Antoine Matthieu (
mouais, un peu, mais pas trop non plus >> plutôt du Masse), mais lu seulement hier. Je crois que c'était le premier album du François chez Delcourt.... d'où le début de confusion avec l'homonyme de Garulfo et DC&DC
Le principe/objet du bouquin est du genre fort intéressant, même si parfois des imperfections notoires (
notamment les récitatifs de case Jacobsiens totalement inutiles et énervants) sont par trop omniprésents. Oui, certaines références Hergéennes sont franchement biens (
encore que, les trucs reliés à l'Alphart m'ont échappés, puisque je n'ai jamais lu ce truc illisible), notamment le casse-pied Lampion (ou plutôt les deux casses-couilles, le second avec sa machine, n'était pas ressemblant à notre Tryphon adoré), les libraires jumeaux inséparables par les phylactères interposés, etc...
Certains dialogues sont des tours de force, notamment la famille des voyelles et leurs textes mono-voyelliques, les scrabbles et le simplet qui dit 26 mots uniques à travers l'album en respectant l'ordre alphabétique, etc...
Bref du presque grand art
, même si la lecture n'est pas des plus facile, et ne plaira sans doute pas à tout le monde....
Mais, mais, mèèèèèèhhhh....
Là où l’œuvre de Ayroles pêche surtout, c'est par le coté graphique qu'arrive les gros défauts. Déjà le dessin est très/trop statique (FA nous a déjà fait mieux), mais surtout les couleurs on dirait qu'il n'avait que des surligneurs fluo séchés et périmés pour colorier l'album... bref, ce coté gâché enlève une partie de l'attrait de l'album, et pour ma part, enlève un ou deux points sur la cote finale
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cet album aura eu le mérite de me ré-intéresser à ce que le FA a fait d'autre avant ceci
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)