"un ver dans le fruit"

de **DR DOOM** » 08/12/2003 13:04

Je viens de lire "un ver dans le fruit" de Rabaté ( que je connaissais déjà pour "Exodes" et perso j'aie bien aimé (surtout le dessin)... qu'est-ce qu'en pensent ceux qui l'ont lu? :roll:

de **coukie** » 09/12/2003 15:03

Un petit visuel pour motiver la discussion!

de **DR DOOM** » 09/12/2003 16:50

merci mais ca n'a pas l'air d'intéresser grand monde pourtant elle est pas pourri cette BD quand meme....

de **Signe Fufu** » 09/12/2003 17:10

Non seulement elle n'est pas pourrie, mais en plus elle est tordante !
"un ver dans le fruit" est un de mes Rabaté préféré, sachant qu'Ibicus est "à part" puisqu'un roman graphique en plusieurs tomes.

"Un ver dans le fruit" est du pur Rabaté bête et méchant, le genre de truc où des personnages un peu mesquins se cotoient, se surveillent et parfois se détestent.
Un de ces petits bijoux que je tente désespérement de faire lire à un ami belge encore vert.

de **DR DOOM** » 09/12/2003 17:17

Tout à fait d'accord avec toi ...
Tout ces aspects sont déjà présents dans Exodes mais je trouve qu'Exode est plus amusant, dans un Ver dans le fruit tout est poussé à l'extrème et est plus dramatique...

de **DR DOOM** » 09/12/2003 17:18

Et il fait quoi ton ami belge pour ne pas le lire

de **low valley** » 09/12/2003 18:11

Je n'ai pas lu celle là d'où que je n'ai pas participé.
Perso, j'ai "Les pieds dedans" et "A la noce comme à la noce" et je voue un véritable culte à Ibicus.
Comment ça Morti n'aime par Rabate? :mrgreen:

de **erreze** » 29/11/2008 20:49

Une très bonne bd, qui vaut bien une exhumation après cinq ans, non ?

Une satire avec des personnages caricaturaux (le prêtre étouffé par une mère fusionnelle, le propriétaire terrien dont les poings remplacent le cerveau, la bigoterie communale, etc.) dont la vraisemblance n'est pas exactement la première vertu.

Alors quoi ?

Alors, un peu plus de modération dans le scénario aurait donné du Chabrol, vu ce que la bourgeoisie provinciale se prend dans les dents.

Néanmoins, ce qui reste à sauver est la manière dont Rabaté illustre le fatum : à la fois le destin et la fatalité; cette fatalité, certains choisissent lorsqu'ils ne peuvent plus rien faire d'autre, de l'aimer, d'autres pensent s'y soustraire mais y plongent avec une lucidité un peu méchante.

Bref, moins d'humour et la même façon de faire mouche auraient donné un très bon album. C'est peut-être le goût pour l'absurde de Rabaté qui me retient de vraiment apprécier Le ver dans le fruit.