Vas y, ponds nous un scénar qui envoie du lourd et étonnes nous si c'est si facile
Cela ouvre au dialogue............ On ne peut donc émettre aucune critique tant qu'on est ni auteur ni dessinateur.
Et effectivement j'aime aussi bien le dessin même si parfois je me demande si il ne casse pas l'aspect dramatique de l'histoire.
Et oui bien entendu qu'on peut se servir d'un thème éculé mais il faut aussi y apporter du neuf, un souffle, un angle d'attaque nouveau.
Là, on enchaine les péripéties déjà vues sans rien de neuf. Le méchant gardien, les sévices corporels, la femme absente, le détenue méchant, les chiens etc etc.
L'angle neuf est l'électricité mais cela n'intéresse à peine 10 % du livre ( et permet une jolie fin). On ressent peu voir pas les réticences et les frayeurs devant les avancées technologiques alors que c'est un des sujets premiers du livre.
Tout l'aspect qui aurait pu m'intéresser ( la grande dépression, l'apport de l'électricité dans les campagnes mais aussi la perte du boulot provoquée par cette innovation, l'aspect aussi condamnation sévère sur un crime involontaire, le devenir de la femme etc,la mélancolie et la culpabilité qui pourraient le dévorer à petit feu pour avoir entraîné dans sa chute son fidèle compagnon, la notion d'injustice qui frappe aveuglement les destins d'hommes et femmes qui se contentent de chercher à améliorer leur existence. ) est à peine esquissé.
Jamais je n'ai ressenti cet homme se déliter au fil des pages et la fin
( ceux qui finiront par lui pardonner ne parviendront pas à raviver cete énergie première perdue)
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Je me demande si c'est la même chose dans le livre ou si c'est dû à l'adaptation. Après lecture en ligne des parties disponibles du roman, j'adhère mieux à la construction et à la narration du roman.
Le destin de cet homme aurait dû me toucher, m'atteindre. Et je n'en ai eu rien à faire