Obsédée par la mort et la fragilité de la vie, la mère de Yann ne cesse de répéter qu'un jour, ils mourront tous.
Devenu adulte mais orphelin, Yann fini par décider lui-même de partir. Dans les eaux qui l'emportent, ses amis imaginaires d'autrefois le guident dans ses souvenirs. Moqueurs et cyniques, ses compagnons de l'enfance le ramènent dans les remous de sa vie et lui montrent les traumatismes de sa mère mais aussi les siens, liés les uns aux autres comme par une malédiction familiale.
= = =
Regroupons sous un seul sujet ce qui tourne autour de Théa Rojzman, auteur de :
en 2007 chez JC Lattès :
Un père et sa fille : une histoire d’amour et de haine. Un monde qui va mal, hanté par des réconciliations impossibles… Elle voulait que son père meure, il rêvait de sauver le monde de l’horreur. Comment se réconcilier avec soi-même et avec les autres ? Entre errance humoristique et mode d’emploi à lire entre les images, le père et sa fille font partie d’une humanité qui cherche sa voie dans une époque désorientée.
Lien vers la chronique : http://www.bdgest.com/chronique-2414-BD ... ation.html
Lien vers le sujet dédié : post803096.html?hilit=rojzman#p803096
Une planche :
=
Puis en 2009 chez La boîte à bulles :
Au début, c’est l’histoire de Laura qui reçoit un carnet de rêves écrit par sa grand-mère juive en 1936… La lecture de ces rêves va la plonger dans ses propres fantasmes et peurs : qu’en est-il de l’antisémitisme aujourd’hui ? Quelle est cette folle ''concurrence des victimes'' ? Sommes-nous tous fous et que racontent de nous nos rêves ?
Puis le livre dérape… Laura se rebelle contre son auteure, elle ne voulait pas vivre cette histoire, elle ne voulait pas subir ces vaines obsessions. L’auteure devra la rejoindre dans les pages et rendre des comptes : quel est le sens de ce monde intérieur ? Pourquoi se torturer l’esprit avec des questions macabres ? Les deux personnages, Laura et son auteure vont vivre un conflit et une amitié complice, un dialogue. Jusqu’à ce que l’auteure reprenne en main sa propre histoire et abandonne son personnage…
Comme une invitation au voyage intérieur, ce livre cherche dans l’imaginaire, entre rêves et geste créatif, ce qui unit les Hommes au-delà des cadres du Bien et du Mal : la folie, la peur de la mort mais aussi l’infini besoin d’aimer et de créer… Une introspection ludique mais prenante, portée par de somptueux dessins.
Lien vers la chronique : http://www.bdgest.com/chronique-3490-BD ... reves.html
Lien vers le sujet dédié : post813386.html?hilit=carnet#p813386