Ce troisième tome débute avec un jeu de l’oie qui nous résume les deux albums précédents en guise d’introduction.
Tout comme Lou, avec la rentrée des classes plutôt confuse, j’ai eu du mal à retrouver l’ambiance des deux premiers tomes au début de ce troisième album. Avec le retour de Mortebouse, je me réjouissais déjà des dialogues et des discussions espiègles entre Lou et Mina, mais à la place, Lou se retrouve avec une nouvelle copine pas trop joyeuse. Le tout devient un peu plus sérieux et on rigole un peu moins. Et oui, c’est qu’elle grandit notre petite Lou du haut de ses 13 ans.
Heureusement, une fois en deuxième partie de tome, à partir de l’apparition furtive du père de Lou et en pleine crise d’adolescence, j’ai de nouveau été entièrement pris par le récit (tranche de rires à l’appui), et ceci, malgré sa nouvelle orientation.
Au niveau des personnages il y a la grand-mère qui apparaît plus sympathique grâce à la publication du roman SF de la mère de Lou « les aventures de Sidéra ». Et il y a aussi le chat, dont les regards changeants étaient déjà sympas et qui va maintenant se mettre à parler, ce qui, tout comme dans «Le chat du Rabbin», mais dans un autre style, ne manque pas de faire rire.
Et puis il y a ce gag à répétition concernant le loyer, dont la chute m’a bien fait rire. Mais ce qui me plait le plus dans cette série, ce sont les planches qui abandonnent Lou avec le regard rêveur dans la dernière case (page 17 ou 30 par exemple) et qui plongent le lecteur dans ses pensées lointaines et adorables.