État policier, guerre à l’arme chimique, urgence environnementale, théorie du complot... C’est dans ce futur proche indéfini, au coeur d’une société qui semble au bord de l’implosion, qu’Hannah et Johnny essaient d’avoir un enfant. Hannah, très engagée en plus d’être aide soignante, fait partie d’un groupe d’activistes pacifiste. Johnny, lui, est censé se consacrer à la construction de leur maison, mais ce projet s’avère difficile à concrétiser. Dans un monde où chaque jour amène davantage de menaces, comment lutter pour un avenir meilleur ?
Sorti il y a seulement quelques mois chez Drawn & Quarterly sous le titre The Hard Tomorrow, le nouveau livre de Eleanor Davis a reçu quasi immédiatement un plébiscite. A venir dans les librairies francophones le 4 mars prochain.
Traduit à l'arrache, je m'excuse par avance si ça ne colle pas exactement au plot:
Hannah est une femme d’une trentaine d’années, aide à domicile et militante contre la guerre. Son mari, Johnny, homme au foyer qui travaille — ou « travaille » — à construire une maison avant que le froid hivernal ne s’installe. Ils vivent et baisent à l’arrière d’un camion, en espérant une grossesse, ce qui semble ne jamais arriver. Les jambes en l’air, pour une meilleure chance de conception, Hannah fouille les Reddits sur la fertilité tandis que Johnny rêve de faire pousser des plantes — le chou frisé, les tomates — pour s’assurer qu’ils ont suffisamment de nourriture si la fin des temps arrive, ce qui, compte tenu de leur fragile démocratie qui risque de céder sous le poids d’un état carcéral et le risque d’une guerre horrible, ne semble pas si loin.
Racontée avec tendresse et attention dans un futur proche indéfini, The Hard Tomorrow d’Eleanor Davis s’enflamme sans retenue, alors que les instants de communication s'éteignent sous la peur et les menaces. Ses projections astucieuses sondent les angoisses actuelles dans un conte d’avertissement qui soulève la question suivante : Que se passera-t-il après demain?