zemartinus a écrit:bon par contre la politique Panini est vraiment gerbante sur ce coup...
zemartinus a écrit:
bon par contre la politique Panini est vraiment gerbante sur ce coup, ils auraient pu faire une édition parfaite avec la série complète en seulement deux tomes, chacun consacré à une saison, mais non il a fallu qu'ils coupent la saion 2 en deux morceaux (et malgré les 100 pages de moins c'est le même prix).?
Enfin bref. L'explication des albums où la pagination change sans que le prix ne change, c'est que (attention, voilà un scoop) Panini est une grosse machine. Il y a des gentils rédacteurs, qui font les plannings éditoriaux dont ils pensent que les lecteurs rêvent, puis il y a des réunions avec les moyens gentils chefs éditoriaux, qui sont ceux qui ramènent parfois à la réalité (ça, ça se vend pas assez, tu veux vraiment sortir ça, je vais me faire tuer par le marketing, etc), qui acceptent parfois de prendre des risques, ou pas.
Et après, il y a les méchants ouh qu'ils sont méchants responsables marketing, qui ne lisent pas de comics, qui gèrent dix-huit mille parutions par mois (dont des trucs qui n'ont rien à voir avec la BD, d'ailleurs), qui travaillent deux mille heures par semaine et qui ne voient que les points suivants :
1) C'est super compliqué d'ajouter une nouvelle tarification à une collection existante. Il faut faire une nouvelle demande de commission machin-truc (attention, tout ça est très abstrait pour moi aussi, hein, c'est pas mon métier), c'est aussi compliqué que de lancer une nouvelle gamme d'albums, et de ce que j'ai compris ça s'est encore compliqué ces dernières années à cause de nouvelles lois. Du coup, une fois qu'on a un prix, c'est plus confortable de s'y tenir, ou alors si on le change, c'est vers le haut.
2) Chaque collection a son propre ratio fabrication / marge. Un 100% Marvel rapportera toujours plus de marge qu'un Monster Big Book, parce que ça se vend plus. Oui, Transmet marche pas trop mal, mais dans les chiffres de rentabilité de la collection, qui sont bien inférieurs à ceux d'un bulldozer type Secret Invasion. Cette charte des collections inclut aussi le nombre de pages, ce qui expliquera aussi qu'un volume, dans une collection donnée, a une limite au-delà de laquelle les gars du marketing vont dire "vous avez fumé quoi ?". Entrent en ligne de compte dans ce genre de préoccupation, évidemment, de petites choses comme douze pages dépliables à insérer dans un album Ultimates.
Donc voilà, les types marketing, ils voient un volume 1 d'Ultimates qui a cartonné, un volume 2 explosant le nombre de pages typique d'un deluxe, avec une quadruple "gatefold" qui aurait coûté quelque chose comme 40 euros, peut-être (je dis ça au pif, j'en sais rien), ils préfèrent faire deux albums. Ca se vend. C'est somme toute assez logique. Après, comme le nombre de pages est tout de même assez raide, les gentils et les moyens gentils du dessous vont rajouter des histoires, ce qui ne plaira évidemment pas à tout le monde vu que c'est pas la solution idéale, mais voilà quoi, ces "pourritures" ont quand même essayé de compenser d'une façon ou d'une autre.
Bon, je sais que ça fait déjà une bonne plâtrée à lire, et j'ai pas fini (enfin, si peut-être, j'écris ça au fil de l'eau après tout). Mais ma chérie réclame à manger et ce serait bien qu'on puisse manger dehors avant qu'il ne fasse complètement nuit. On en revient au temps libre, tout ça.
Ca fait déjà un paquet à lire pour vous, je repasse tout à l'heure. En rappelant toutefois que les propos, les termes employés, et les sujets d'agacement sont les miens, pas ceux de Panini.
Bon appétit.
smileybone a écrit:c'est pas trop cul-cul? trop destiné à des gamins?
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