de Cyril91 » 01/05/2025 05:28
Volume lu (mais pas encore acheté : je me le garde de côté pour d'éventuels goodies à la Japan expo) : on n'a pas trop de repère chronologique : le manga se passe à peu près de nos jours – ou du moins à l'époque à laquelle il a été dessiné par Est Em , c'est-à-dire en 2018. Mais cela n'implique pas que les personnages aient vieilli : les 2 derniers films d'animation se passaient déjà à notre époque, avec les technologies actuelles, et pas dans les années 90. On notera juste qu'Umibozu s'est laissé pousser la barbe. S'il est toujours imposant, il l'est cependant moins que dans City hunter mais cela tient à la différence de style des mangakas.
Hojo a ici laissé sa licence à Est Em, manifestement sans intervenir puisqu'il n'est pas crédité au scénario. De ce fait, il ne faut pas s'attendre à de l'action (mais Hojo avait déjà quelques chapitres tranche de vie dans City hunter, et encore plus dans ses mangas ultérieurs : on ne sera donc pas dépaysé). Au détour de quelques histoires indépendantes, on va donc suivre Umibozu et Miki tenant leur café (plus fréquenté qu'à ses débuts : les clients semblent s'être habitués à la carrure du patron) et aidant leurs clients, qu'ils soient à la recherche d'un chat ou d'une policière que le lecteur connaît (mais qu'on ne verra pas dans l'histoire, de même que Ryo et Kaori, le premier étant juste mentionné) ou qu'ils veuillent aider une mamie s'inquiétant de voir sa petite-fille délaissée par sa mère.
Ca donne lieu à de jolies histoires, courtes et sans pathos (un reproche qu'on peut parfois faire à certains titres d'Hojo), toujours pleines d'humour et de moments touchants et dans lesquelles Umibozu fait parler sa force (sans qu'on n'ait de combats pour autant : son physique suffit à effrayer certains personnages peu sympathiques) mais aussi et surtout sa gentillesse et son empathie. Tout cela se passe toujours dans le quartier de Shinjuku, qui est autant un personnage que les humains qui l'habitent, avec ses fêtes, ses bars, ses travailleurs qui peinent parfois à joindre les deux bouts… Ca donne une lecture très agréable, qui réussit à la fois à être fidèle au personnage et à avoir une identité propre.