nexus4 a écrit:Ça s’appelle X.
Comment on peut y aller si tu censure le nom ?
nexus4 a écrit:Ça s’appelle X.
Brian Addav a écrit:Simon Fieschi.
C'était la première victime de Charlie, qui s'en était "sorti", à quel prix.
https://charliehebdo.fr/2020/10/societe ... vier-2015/
logan1973 a écrit:nexus4 a écrit:Ça s’appelle X.
Comment on peut y aller si tu censure le nom ?
Genug a écrit:Décès de la comédienne Christine Boisson.
junjun a écrit:Décès à 66 ans du chanteur Paul Di'Anno, qui fut le premier chanteur de Iron Maiden
noise a écrit:Et il laisse deux sacrés albums avec Maiden, bonne route dans l'infini Mr Di Anno
On se souvient. C’était un soir, à la télévision, au Ciné-club de Claude-Jean Philippe. On était une poignée d’amis du lycée. Il passait Extérieur, nuit, de Jacques Bral (1980). L’ambiance était plutôt à la déconnade. On a commencé à regarder, non sans sarcasmes au début, puis le silence s’est fait, on a éteint les dernières lumières, le noir complet convenait mieux. On a plongé, totalement captivés par l’atmosphère poisseuse du film, sa musique bluesy-jazzy mâtinée de tango. Le film racontait la dérive dans un Paris nocturne de deux glandeurs (Gérard Lanvin et André Dussollier) et surtout de Cora, jeune chauffeuse de taxi, amazone insaisissable, braqueuse à ses heures, qui rêvait d’Argentine. Cette fille, c’était Christine Boisson, garçonne sexy et un peu rock, démarche insolente et tache mystérieuse tout près de sa pupille droite. Une apparition.
On n’était pas tout seuls à avoir flashé sur elle. Deux ans après, le grand Michelangelo Antonioni en personne faisait appel à elle pour jouer une jeune actrice de théâtre dans Identification d’une femme (1982). Elle y était l’amante aimante, douce et terrienne, du personnage principal. Le maître italien avait su mettre en valeur son front bombé, ses cheveux courts et son cou dégagé, faisant d’elle un modèle très pictural.
Le troisième jalon marquant, c’est Liberté, la nuit (1983), l’un des plus beaux films de Philippe Garrel, avec Maurice Garrel, où elle incarne une jeune femme venant d’Algérie. Dans une scène de lit, après l’amour, à demi vêtue d’un drap blanc, elle offre un long regard caméra, de très haute intensité.
junjun a écrit:Décès à 66 ans du chanteur Paul Di'Anno, qui fut le premier chanteur de Iron Maiden
Julien Despreux a écrit:Christine BOISSON (1956 - 2024)
Parmi les nombreux hommages à l'actrice, le début de l'article de Télérama qui, me semble-t-il, la met le mieux en lumière à travers trois films emblématiques :On se souvient. C’était un soir, à la télévision, au Ciné-club de Claude-Jean Philippe. On était une poignée d’amis du lycée. Il passait Extérieur, nuit, de Jacques Bral (1980). L’ambiance était plutôt à la déconnade. On a commencé à regarder, non sans sarcasmes au début, puis le silence s’est fait, on a éteint les dernières lumières, le noir complet convenait mieux. On a plongé, totalement captivés par l’atmosphère poisseuse du film, sa musique bluesy-jazzy mâtinée de tango. Le film racontait la dérive dans un Paris nocturne de deux glandeurs (Gérard Lanvin et André Dussollier) et surtout de Cora, jeune chauffeuse de taxi, amazone insaisissable, braqueuse à ses heures, qui rêvait d’Argentine. Cette fille, c’était Christine Boisson, garçonne sexy et un peu rock, démarche insolente et tache mystérieuse tout près de sa pupille droite. Une apparition.
On n’était pas tout seuls à avoir flashé sur elle. Deux ans après, le grand Michelangelo Antonioni en personne faisait appel à elle pour jouer une jeune actrice de théâtre dans Identification d’une femme (1982). Elle y était l’amante aimante, douce et terrienne, du personnage principal. Le maître italien avait su mettre en valeur son front bombé, ses cheveux courts et son cou dégagé, faisant d’elle un modèle très pictural.
Le troisième jalon marquant, c’est Liberté, la nuit (1983), l’un des plus beaux films de Philippe Garrel, avec Maurice Garrel, où elle incarne une jeune femme venant d’Algérie. Dans une scène de lit, après l’amour, à demi vêtue d’un drap blanc, elle offre un long regard caméra, de très haute intensité.
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