Interressant dans la forme comme sur le fond, ce quatrième tome traite plus en détail de l'affaire de l'Higumadon, d'abord à l'école où le massacre a été commis puis dans les bois environnants où des chasseurs partent à sa poursuite. On y suit l'enquête d'un drôle de journaliste qui finit par partir sur le terrain même, en chasse avec une sorte de papy réputé pour être un des meilleur chasseur au monde, et donc de taille pour affronter la mystérieuse créature...A côté de cela, la grand-mère fournissant les armes aux terroristes est arrêtée et nous raconte comment elle a rencontré le plus brutal des deux, alors qu'il s'enfonce de plus en plus dans les bois où il ne tarde pas à faire une drôle de rencontre...
Quel tome !
D'abord un face à face sanglant entre les deux brutes que la nature a engendré, avec un visuel de la bête elle-même. Passé cette boucherie, une remise en question d'un de nos deux terroriste, alors sous pression par son camarade qui vient de prendre en otage une famille. L'heure pour lui de se confier afin de ravivier la flamme de son camarade, alors qu'il apprend à la télévision le décès d'un proche. L'auteur effectue alors un flashback pour nous montrer d'un autre point de vue tout ce que l'on a déja parcouru en 4 tomes. Toujours aussi cynique, violent et prenant, The World is mine ne change pas, et tant mieux!
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