Simple médecin, dans un petit village, il a une femme magnifique et un fils merveilleux – une vie parfaite.
Seulement, ces derniers ne savent pas que dans son passé, il a commis des actes affreux! Des gens en sont morts et il a été forcé à fuir et à vivre incognito. Aujourd’hui, en accomplissant sa rédemption, il a involontairement déchaîné un meurtrier brutal et pervers, un dangereux sociopathe qui s’acharne sur des innocents dans un Grand Guignol de chair et de sang – véritable snuff theater du XIXème siècle. Lui seul peut mettre fin à son règne de terreur morbide, au risque de révéler les secrets de son passé et de perdre tout ce qu’il aime le plus au monde. Seulement, il ne sait pas ce qu’il y a de pire entre ce qu’il a crée et ce qu’il doit faire pour l’arrêter...
Feuilleté en librairie, j'ai vraiment accroché au dessin
et l'histoire m'a paru assez forte, pour le peu que j'en ai lu
... je pense l'acheter prochainement.
Alors je viens de le finir et jai plutot bien aimé.
La partie graphique est spéciale mais jai trouvé pour ma part que cetait vraiment tres tres joli... Style particulier mais efficace.
L'histoire est sans surprise malheureusement mais est tout de meme agreable.
On ne sennuie pas mais cest pas non plus une bd d'exception. A reserver a mon avis au fans du dessin!
Voilà ce qu'a pu en dire l'excellent journal Sud-Ouest :
"Autant le format est modeste (17×26 cm sous une couverture souple) autant la page de garde fait figure de générique de cinoche, avec Todd Livingston et Robert Tinnel au scénario, Micah Farritor à l’illustration, Achille(s) à la traduction et au lettrage, Michael Anderson à la maquette et enfin (ouf!) David Skal à la postface. Sans compter les remerciements et les dédicaces.
Pourtant l’album est un objet beaucoup plus sobre, peu bavard, aux références expressionnistes bien que les tons ocres remplacent le noir et blanc prononcé d’un Murnau. Mais l’aspect gothique apparaît dès la première planche en mettant en selle cette petite vile fantomatique de Ingolstadt en 1847.
Les jeux de lumière, les atmosphères étranges, un théâtre ambigu et cruel mettent en scène un médecin de province dont le passé est lourd de secrets. On flirte ici avec le mythe de Frankestein et comme l’indique le titre il n’y pas loin entre la vie et la mort.
Côté dessin, le style et l’ambiance n’est sans rappeler « 30 jours de nuit » d’autres Américains, Niles et Templesmith dont le deuxième tome est attendu chez Delcourt. D’un côté comme de l’autre la morale BCBG sera mise à mal… Ce one-shot vaut largement le détour."