En quête d’une histoire de Fantasy bourrine et post-apocalyptique, genre que j’affectionne, pourquoi le cacher, je suis tombé, via une critique d'Actua BD et les votres, sur The Arms Peddler.
A priori, l’univers Western/ Dark Fantasy (ce qu’on peut voir dans Vampire Hunter D) m’ennuie, j’aime mieux les univers très bourrins à la Conan.
Mais, dès les premières pages de ce manga, je me suis laissé emporter par cet univers mêlant habilement, je trouve, Far West et Heroïc-Fantasy.
Je ne connaissais pas le dessinateur, mais son trait, même s’il me rappelle trop, par moment celui de Miura est, pour l’heure très efficace.
Le plus remarquable dans ce premier tome est la relation très complexe, posée dès le premier chapitre, entre le jeune garçon et la belle mais dangereuse armurière qui l’a sauvé de la mort en échange de sa servitude.
Froide, calculatrice, arrogante, mais aussi protectrice et pleine d’honneur, Garami semble annoncer un personnage inoubliable de la Fantasy niponne, comme Guts ou Griffith.
Le jeune homme reste encore dans le devenir, il est le spectateur de sa vie et pas encore l'acteur. Son rôle "d'observateur" nous permet de contempler ce monde bizarre où les armes à feu côtoient le nécromanciens, ou des guerriers épéistes luttent contre des zombies.
Très naïf sur les choses de ce monde, Sona est partagé entre son désir de vengeance et sa volonté de faire le bien. On comprend vite qu'il éprouve également beaucoup de sympathie et d'interêt (voire plus ?) pour la belle Garami.
Il est encore trop tôt pour savoir si The Arms Peddler sera, ou non, une série de Fantasy incontournable. Mais, moi, ce premier tome, il m’a bien plu !