La campagne de Texas Kid vient de se terminer et
l'éditeur en profite pour faire un point sur le projet. Le quatrième paragraphe va vous surprendre.
Je comprends mieux désormais le flou entourant ce financement participatif, qui m'aurait retenu de mettre 100€ de plus dans l'option tirage de luxe même dans le cas où je me serais abstenu de prendre le Marshal Bass T7/8. Une campagne qui navigue à vue au point de rajouter des contreparties à tort et à travers, ça ne donne pas confiance, cela refroidit même les contributeurs les plus motivés.
Quoi qu'il en soit, ce texte éclaire les propos des sculpteurs tenus plus haut quant à leur démarche et leur volonté de baisser le prix de leurs tirages luxes. L'ambition est là et je la salue d'autant plus joyeusement que transparait de la part de l'éditeur la volonté de résoudre le plus gros écueil engendré par son mode de fonctionnement, à savoir la distribution de ses livres, avec la mise en place d'un partenariat avec BDFugue et peut-être d'autres librairies spé qui restent à négocier.
En ce qui concerne Texas Kid,
la campagne est prolongée jusqu'au 5 mai 2025 avec une contrepartie à 65€ + frais de port. Maintenant que les spécifications du bouquin sont plus claires et connaissant le sérieux du travail des sculpteurs de bulles, je peux sans crainte m'avancer à dire que se pencher sur cet ouvrage vaut le coup; sans parler évidemment de la qualité de l'œuvre de Kordej, sa bibliographie disponible en français parlant pour lui.
Je serai quand même curieux de savoir quels enseignements l'éditeur tire de cette expérimentation
in vivo, si jamais il venait à repasser dans le coin. Cette campagne est tellement inhabituelle qu'elle en devient un sujet en elle-même. Ce n'est sûrement que moi, mais cela me rappelle furieusement le numéro bidonné de Chronicart dans lequel les journalistes avaient critiqué des œuvres parfaitement inventées par des artistes qui n'existaient pas. Savoureux, surtout quand tout le monde - y compris leurs confrères - n'est mis dans la confidence que dans les semaines suivantes.
Je me les coupe si on y arrive pas 
