Novak Djokovic s'est invité dans le débat politique après son message qualifiant lundi le Kosovo de « coeur de la Serbie », ajoutant « stop à la violence ». Si les organisateurs sont restés très flous dans leur réaction, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a estimé mercredi sur France 2 que ce n'était « pas approprié ». « Il ne faut pas que cela recommence », a-t-elle dit, taxant ce message de « militant » et « très politique ».
L'ancienne directrice générale de la Fédération française a précisé que la directrice du tournoi (Amélie Mauresmo) « avait pu échanger avec lui et avec son entourage », évoquant le principe « de neutralité du terrain de jeu ». Invitée à commenter l'expression de positions politiques pendant le tournoi, comme celles des sportifs ukrainiens depuis l'invasion russe de leur pays, la ministre a souligné qu'elle ne mettait « pas les deux sujets sur le même plan » : « Quand on porte des messages qui sont de la défense des droits de l'homme, des messages qui rapprochent les peuples autour de valeurs universelles, un sportif est libre de le faire. Mais, quand il s'agit d'un message militant, très politique comme celui du joueur serbe, il ne faut pas que cela se reproduise. »
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