1967. Ken’ichi, 11 ans, orphelin de père, passe l’été dans la ville provinciale de Tottori, en compagnie de sa petite soeur et de ses grands-parents. Bien que ce soit les vacances, l’ambiance est pesante : la mère de Ken’ichi vient d’être hospitalisée pour une grave maladie. C’est dans ce contexte de tensions et de menaces, alors que le garçon esseulé erre chaque jour sans but dans les ruines du château perché sur la montagne de Tottori, réputé héberger des créatures fantastiques, que Ken’ichi vit une expérience extraordinaire. Il est “contacté” télépathiquement par une grande salamandre, captive d’un vivarium au musée local… L’animal lui propose un pacte : exaucer n’importe lequel de ses voeux si le garçon lui redonne la liberté et lui permet de regagner son royaume, sous la montagne du château, où jaillit une source merveilleuse…
Le "chef d'oeuvre" Icare ???? Bon, ça dépend de chacun hein mais quant à moi, c'est l'une des pires expériences de lecture foireuse, foireuse parce que non finie, foireuse parce que le scénar tient sur un micro mouchoir, et enfin pour le ton faussement maîtrisé des deux compères, alors même qu'ilms savent bien qu'ils vont dans le mur avec cette histoire qui part dans tous les sens. Bref.
C'est une première sur l'oeuvre de Taniguchi, non? (et colorisation, et format...)
Oui et j'ai hâte de voir justement le résultat, voir ce dont il est capable...
Ce n'est pas une histoire cree pour Casterman. Une initiative sympa quand meme.
Taniguchi laisse entendre le contraire dans la préface, à savoir que cette BD a été réalisé suite à l'accord de Casterman. Taniguchi précise qu'il s'agit pour lui d'une expérience de réaliser un manga en s'inspirant du style européen de la BD.
Je trouve la colorisation assez réussie, les couleurs sont douces et adaptées au style fouillé du dessin de Taniguchi. Il y a cependant quelque chose qui m'a gêné, c'est la taille des phylactères qui apparaissent comme très grands par rapport au texte contenu dedans. En regardant les autres Taniguchi je me rends compte qu'ils étaient effectivement déjà grand, mais cela ne se remarquait pas du fait de l'absence de couleur. Ici, cela saute aux yeux à l'image des pages 52 et 53 par exemple (mais il y en a d'autres).
On ne peux pas parler d'un changement de style flagrant. Taniguchi exploite différement l'espace de certaines planches en s'affranchissant de la limite des cases par exemple. L'histoire est quant à elle assez classique. Ce n'est pas le meilleur Taniguchi, mais c'est un album intéressant pour qui apprécie cet auteur.
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