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Un nouveau Vanoli
A paraître le 8 mars
64 pages ; 29 x 22 cm ; broché ; 18€
Dans la Russie prérévolutionnaire de la fin du XIXè siècle, Simirniakov, fils, petit fils, arrière petit fils de propriétaire terrien, affronte, avec l'aide du fidèle Oboïevski, intendant et régisseur du domaine, la désobéissance narquoise et grandissante de ses serfs. La situation s'envenime quand Nounourskine, son fils, incendie une isba lors d'une nuit d'ivresse. Las des responsabilités engendrées par son statut de chef de famille et l'administration de sa propriété, il doute, fuit, aspire à la solitude et la tranquillité d'une vie simple. Après avoir déposé sa famille à St Petersbourg, il assiste, déguisé, à une réunion de moujiks révolutionnaires organisée par un syndicat dont il a lui-même encouragé la création. Démasqué, Simirniakov cède son domaine aux moujiks et s'exile volontairement dans la cabane de son enfance. Inquiet de sa disparition, Oboeïvski tente d'organiser une battue avec les moujiks, qui désormais affranchis, refusent. C'est seul lui aussi qu'il s'enfonce dans le terrible hiver russe. D'un fait historique, l'abolition du servage en Russie qui conduira à la révolution de 1917, Vanoli a conçu ce conte qui oscille entre drame et burlesque, politique et trivialité. On y croise des chansons des Beatles et des moujiks volants, un cheval qui parle, et la modernité en marche. Du très bon Vanoli, expressionniste et glacé.