jolan a écrit:Le dessin ne me fait pas envie en tout cas.
C'est le moins qu'on puisse dire.
De plus, une bio partielle de Simenon en 109 planches de cet acabit (cf ci-dessus, cinq vignettes, peu de bulles et des dialogues d'une richesse incomparables :
"David Copperfield... Connais pas... Oui, maman... Hum..." ), c'est du grand n'importe quoi.
Si on aime l'œuvre (parce que Simenon, c'est plus dur de l'aimer), on se fade la bio d'Assouline (mais il y en a d'autres, ainsi que des tas d'ouvrages critiques sur l'œuvre) et son roman autobiographique (
Pedigree, une merveille, il a été réédité ensuite sous un autre titre qui m'échappe). Ce qu'a dû faire Rodolphe avant d'en tirer quelques extraits.
A lusabets : ta comparaison (provocation
) avec Ric Hochet est appropriée. Tibet s'était prêté au même genre de performance que Simenon, non pas pour écrire une nouvelle, mais pour dessiner des planches de Ric Hochet (ou de Chic Bill ?). Et il me semble qu'il existe un récit de Ric Hochet paru autrefois dans
Tintin sélection où un auteur à succès se trouve placé dans une situation comparable, enfermer dans une sorte de cage de verre d'où les badauds peuvent s'attarder à le regarder bosser. Simenon avait marqué les esprits et pas qu'avec ce petit manège (car il avait une sacrée personnalité), tout au moins ceux des auteurs de Ric Hochet et de son vaste lectorat.
Toutefois, dans le genre policier, le romancier qu'admirait le plus Duchâteau était Stanislas-André Steeman.