On n'a pas parlé de
Silver Surfer : L'obscure clarté des étoiles.
Panini a fait un beau travail éditorial conjointement avec le dessinateur pour produire un beau livre en noir et blanc, qui met idéalement en valeur le dessin dynamique, ultra précis et détaillé de Claudio Castellini, qui est le point fort de cet ouvrage (qui pourrait presque se passer du peu de texte qu'il comporte autrement
).
Le livre est complété par un cahier graphique qui reprend des travaux de couverture de Castellini ainsi que des croquis préparatoires sur claque (sa façon de travailler à l'époque). À cela s'ajoutent plusieurs interviews du scénariste et de l'auteur, issues d'éditions étrangères précédentes. On y apprend toute l'histoire — cahoteuse — de la réalisation de cet album un peu OVNI, qui a eu droit à sa sortie en 96 à des éditions complètement ratées (à l'exception de la 1re édition N/B italienne) avant de faire l'objet de rééditions plus travaillées en Espagne, en Allemagne et en Serbie (sic !), chacune proposant une qualité de rendu améliorée. L'édition française se présente comme la plus à la pointe
à ce jour (je cite), et a bénéficié de retouches ciblées du dessinateur pour la perfectionner.
Sans être adepte du Surfeur d'argent (je ne le suis pas), on ne peut qu'être conquis par la qualité et la maîtrise du dessin et de la mise en scène, superbement reproduite ici. On aurait presque pu souhaiter un format encore un peu plus grand pour être en capacité d'admirer tous les détails. J'ai passé un excellent moment à lire (ou plutôt à regarder les images
) de cet album.
NB : contrairement à ce qui est indiqué sur la fiche ci-dessus, l'album tourne autour de 90 pages avec les suppléments, les 46 pages notées étant sans doute le compte de celles de l'histoire à proprement parler uniquement.