Je viens de finir Seules contre tous.
Un livre à découvrir en tout cas.
remonté de sujet car ce titre a obtenu le grand prix de la critique ACBD 2008
(pour un DL2006, c'est pas banal)
si l'homme mystère pouvait éditer le titre du sujet dans ce sens d'ailleurs !!
Dans son nouveau livre, Miriam Katin doit faire face à la décision de son fils de déménager à Berlin, une ville qu’elle identifie pour toujours aux nazis. Avec justesse et humour, elle nous raconte sa lutte psychologique pour effacer soixante ans de douleur.
Suite indirecte (car soixante ans plus tard) de Seules contre tous, Lâcher prise nous montre Miriam Katin, maintenant devenue adulte, essayer de comprendre son fils Ilan, qui a décidé de déménager à Berlin et d’épouser une européenne. Terrible ironie de l’histoire car pour cela, il peut bénéficier de la nationalité hongroise car sa mère est née en Hongrie. Pour Miriam, c’est l’horreur. Berlin et la Hongrie sont les symboles du nazisme, de la guerre et du communisme. Tous ses traumatismes remontent à la surface, la rendant physiquement malade. À 70 ans, après un début de carrière tardif, ce second album de Miriam Katin prouve que l’expérience de la vie et la jeunesse d’esprit font bon ménage. Utilisant à merveille la couleur, ce nouveau chef d’oeuvre de Miriam Katin est un livre unique. Ce roman autobiographie raconte avec finesse et humour une histoire unique, manipulant avec merveille l’intime et l’universel. De la douleur et la colère, Miriam Katin passe doucement à l’apaisement, prenant le temps de regarder autour d’elle, de s’attarder sur les choses qu’elle aime, le ciel, la rivière, New York, sa famille. Un message positif à même de toucher le plus grand nombre.
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