Je suis scénariste... non professionnel encore ! Et je recherche un dessinateur pour travailler sur un de mes scénarios. C'est une histoire sombre. Je verrai bien un dessin pas loin du crobard, juste un peu mieux "léché".
IDEE DE BASE
C'est un huis clos qui se déroule dans la chambre de Louise où sa mère disparue il y a 25 ans refait surface.
SYNOPSIS :
Fière de sa personne, Louise a une haute opinion d'elle-même qu'elle entretient un peu cyniquement en détournant l'attention et plus si affinités de tous les hommes qui gravitent autour de la petite tribu qu'elle forme avec ses amies. C'est un genre qu'elle se donne pour cacher ses angoisses, ses doutes et sa tristesse.
Une nuit, après une soirée bien arrosée et triste, elle rentre chez elle : un grand appartement très vide, elle ne souvient plus très bien à quelle heure, ni avec qui... Elle fait un rêve étrange.
Elle se regarde dans une glace et l'image qui s'y reflète est hallucinante et angoissante. Louise persuadée d'être si irrésistible, si charismatique, si séduisante, en un mot si parfaite?
Et dans son miroir, elle découvre une vieille femme nue. Un corps décharné, gris, tordu, piqué de tâches de vieillesse, est planté devant elle, petite veille voûtée et flétrie, longs cheveux filasses et ternes dégoulinent sur des épaules faméliques: bouts de chair, os saillants, fesses difformes et tombantes.
Les deux femmes se regardent : Louise est effrayée, l'autre émerveillée.
Louise ferme les yeux : « Quand je les rouvrirai, la vieille folle aura disparue ». En prononçant ses mots, Louise se sent très bizarre et mal à l'aise. Cela semble durer une éternité?
Très lentement ses paupières se soulèvent. Elle tremble de peur, ne tient plus très bien sur ses jambes et, cela ne lui était pas arrivé depuis des lustres : elle pleure. D'abord, elle ne voit rien et puis le reflet dans le miroir se dessine à nouveau, un doigt menaçant tendu vers elle : « Ouais, c'est bien TOI ! Malade et moche et tu pourras rien y changer, tu ne mourras pas en paix. Cette foutue maladie m'a mis dans un sale état et elle a bien pris son temps. J'étais seule, ton père s'est tiré, il nous a laissés sur le carreaux sans préavis.
Cela fait exactement 25 aujourd'hui qu'ils m'ont débranchée : NOUS NE POUVONS PLUS RIEN POUR VOUS MADAME...