Bonjour,
je suis scénariste novice et j'ai écrit une histoire d'un genre que je qualifierais de "Western Français", initialement pour le cinéma. Mais voilà, sorti des Comédies ou des films d'auteurs, la production audiovisuelle hexagonale est quasi inexistante... Et le Covid n'arrange rien à l'affaire.
Aussi je me rends compte que le medium "Bande Dessinée" est bien plus adapté à mon récit.
Aujourd'hui j'ai un Dossier de Production assez complet (pitch/lettre d'intention/synopsis, descriptifs des personnages, repérage des lieux, et scénario (protégé à la SACD) de 96 pages correspondant à 2 tomes BD) et je recherche un dessinateur (plutôt style réaliste) afin de dessiner 2 planches à présenter à des maisons d'édition.
N'hésitez pas à me contacter en MP si cela vous intéresse
Titre: Pâle Empire
Pitch:France, hiver 1813. Deux soldats de l'armée Napoléonienne se rendent à cheval dans la région
montagnarde du Queyras. Ils transportent avec eux le corps d’un homme guillotiné, dont ils sont chargés de
retrouver la tête, mystérieusement disparue après son exécution. Cette quête dans une contrée isolée
pourrait bien en cacher une autre, plus profonde, pour le jeune officier qui dirige cette mission...
Lettre d’intention:Mes envies et motivations à l’écriture de ce scénario furent à la croisée de plusieurs chemins.
En premier lieu, il me vint une réflexion en regardant Les 8 Salopards (de Quentin Tarantino). Cette histoire
aurait-elle pu se dérouler en France? Plus généralement, le genre « Western » a-t-il une
signification dans notre pays? Une réponse affirmative me parut envisageable et pourtant je n’en trouvais pas
d’exemple dans les productions cinématographiques récentes.
L’époque qui me semblait la plus propice à cette transposition fut celle du 1er Empire (1804-1815). Les
chevaux, les premiers pistolets, les grands espaces, et bien sûr la dureté des hommes, tous les ingrédients
étaient là!
Mon intention n’était pas de raconter l’Histoire avec un grand « H » mais uniquement de contextualiser mon
récit. j’ai ainsi souhaité que déroulement de l’action se situe dans la région du Queyras (Hautes-Alpes),
petit coin de paradis (ou d’enfer!) à l’écart du monde, et plus précisément des turbulences apportées
par le 1er Empire. Par ailleurs, cette région, bien que très peu montrée sur petit ou grand écran,
m’apparut d’un fort potentiel cinématographique. Nous y retrouvons donc un grand nombre de ses lieux
emblématiques: Le massif des Alpes, ses plaines enneigées, Fort Queyras, Le rocher de la Demoiselle
Coiffée, la cascade de la Pisse et les mines de St Véran. Autant de lieux qui respirent le cinéma!
Enfin, au sein du genre « Western », je ne souhaitais pas écrire une simple histoire d’aventure saupoudrée
d’une pointe de romantisme (pour le coup, bien Française!) mais aussi aborder un thème universel qui
m’est cher, en l’occurence celui du regard de l’homme face à son « Erreur » de jugement. Tout au long de
notre vie, nous réalisons une multitudes d’erreurs, certaines facilement surmontables, d’autres moins,
mais, d’une manière inconsciente, toutes nous construisent un peu plus. Ces erreurs, Souvent nous
les oublions ou nous les nions, parfois nous nous en excusons, plus rarement nous essayons de les réparer…
Mais quand tout cela s’avère impossible, doit-on tout simplement les accepter et vivre avec? Antoine, le
héros de cette histoire, devra répondre à cette question par un choix final Cornélien. Ainsi, à
travers cette mission qui lui est confiée, et à la manière du capitaine Wilard dans Apocalypse Now, il
entreprendra, sans le savoir, une quête beaucoup plus personnelle. Alors que par orgueil, son entrée dans la
vie d’adulte l’amène à perdre la tête, celle qu’il ira rechercher au fin fond d’une mine du Queyras pourrait
bien être aussi un peu la sienne.