Oui parce que je ne voudrais pas que les gens s'étonnent à la fin de l'année que cet album figure dans la sélection d'Angoulême 2018, voir même gagne un prix, alors que personne n'en a parlé ici.
Il n'est jamais facile de parler de parler d'un deuil et encore moins quand il s'agit de ses proches, surtout lorsqu'il s'agit de son propre enfant. Et bien Tom Hart y réussit parfaitement, c'est effectivement un long voyage au bout de la douleur. La foudre vous tombe dessus et toute la difficulté va être de renaître des cendres chaudes qu'elle vous laisse. C'est un récit poignant, étouffant, dur, mais nécessaire, qui vous laisse sans voix. Ca devenait quand même rare ces récits autobiographiques qui mettent vraiment leurs auteurs en danger tant ils se mettent à nu, et c'est le cas ici, en toute simplicité et sans effet de manche. Et puis ça fait plaisir quand l'Association refait de l'Association époque Menu. Et aussi évidemment de découvrir, en dépit de tragiques circonstances, une autre facette du talent de Tom Hart.