Lu cet album qui est assez déconcertant, mais quel plaisir ! Difficile de parler ou de résumer cet album à tiroirs qui part un peu dans tout les sens, et ou le lecteur que je suis a parfois eu un peu de mal à situer le fil conducteur. Tellement de mal que je l' ai relu une deuxième fois. Chaque chapitres, pour la plupart, est bien différents dans le sens ou l' action et l' histoire se déroule dans des endroits différents. Des chapitres à la taille, aux contenues, et parfois aux protagonistes bien différents, ce qui fait que par moment je n arrivais pas à saisir d' autres liens entres eux que ces mystérieuses statuettes munies d' appendices.
C' est bien barré comme histoire à l' instar de ses deux albums précédents, je trouve qu 'on y retrouve globalement les mêmes thèmes, et Alvaro Ortiz à l' air de bien aimer y introduire des trucs complétement improbables mais très jouissif pour les lecteurs.
Cependant je trouve quand même cet album un cran en dessous des deux opus précédents, un peu plus compliqué et pas toujours très clair comme par exemple :
Marta qui passa une semaine chez ses parents après la mort de sa sœur que l' on découvre dans le deuxième chapitres, quelque chose m' a peut être échappé, mais on explique pas les circonstances de son décès ?
Il y a aussi le chapitre avec Mussolini et Hitler, et ou à la dernière page un truc me parait bien bizarre: comment une caisse qui se trouvait dans le dépôt de l' immeuble, peut elle se retrouver en 1938 ??
La fin que j' ai trouvé rapide m' a aussi un peu déçue, mais dans l' ensemble ça reste une très bonne lecture que je conseil fortement. Peut être pas le meilleur Ortiz, mais ça reste très correct. Ce qui est fort c' est qu'il arrive à introduire des faits historiques ou des faits divers dans ses récits, ce qui les rends d' autant plus intéressants.
Je rajouterais juste pour finir que les albums des Éditions Rackham sont justes de magnifiques objets ...