Martin Juneau a écrit:Moi aussi j'opterai pour le no 4. Laisser à l'auteur le libre choix de créer et de dessiner en tant que passionné tout en ayant un métier à côté pour gagner son pain. Même si cette passion du dessin peut durer un certain temps.
Thierry_2 a écrit:L'auteur doit certainement occuper une place plus centrale dans le monde éditorial, lui offrant de meilleures conditions de travail et de rémunération. En conséquence, il doit certainement y avoir un écrèmage de la production actuelle, pour en revenir à une échelle plus raisonnable.
Thierry_2 a écrit:la bande dessinée ne peut plus fonctionner sur un schéma de séries classiques, schéma pourtant séduisant pour l'éditeur qui y trouve des locomotives éditoriales. Le développement de spin off voire, qui sait, de reboot peut permettre de redynamiser des "marques" existantes, mais elles sont de plus en plus appelées à être des exceptions.
Coltrane a écrit:3. Mise en avant des éditeurs indépendants, avec une plus grande liberté artistique
- je crois ceci serait encore plus dangereux, car le manque de visibilité des indés et le non-contrôle de ce qui sortirait ne ferait qu'entraîner la moyenne par le bas.. Au moins les grosses maison d'édition refusent que des daubes intégrales sortent n'importe comment. Attention, je suis pour une production indépendante ou alternative, mais dans ces boites-là, le %age de daube est quasi le même que dans les grandes boites… Et l'augmentation de la détermination-liberté artistique n'augmentera pas la qualité moyenne de la production totale… tout au plus verra t'on qqes pépites de plus, mais elles seront contrecarrées par plus de daubes sans nom. >> bref: je n'y crois pas
4. Eclatement de l'édition traditionnelle, émergence d'auteurs undergrounds isolés, en autarcie
- ceci ferait encore multiplier par dix le nombre de daubes publiées que la solution 3, et serait un danger pour le BD en cellulose. L'émancipation, c'est joli en tant que principe, mais dans la réalité, c'est plutôt utopique et inatteignable… Laisser l'auteur seul décider de ce qui serait publiable et commercialisable serait non-seulement dangereux pour la morale, mais entraînerait vite une opinion conservatrice pro-censure. Donc la liberté d'expression diminuerait à moyen terme. >>> bref: utopique et même contre-productif et p-ê dangereux
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